La communauté internationale a célébré, dimanche 08 septembre dernier, la Journée mondiale de l’alphabétisation. Il s’est agi, cette année, de mener des réflexions sur l’alphabétisation au service du développement, l’alphabétisation au 21è siècle.
Il ne s’agit plus de voir l’analphabétisme sous un angle restreint de l’écriture d’une langue, mais dans le sens général de l’accès permanent à des savoirs pour passer d’une étape à une autre, suivant l’évolution du monde. «L’alphabétisation est un droit et le fondement de l’apprentissage tout au long de la vie, de l’amélioration du bien-être et des modes d’existence. Elle est le moteur du développement durable et inclusif.» Mentionne Irina Bokova, Directrice Générale de l’Unesco, dans son message adressé au monde à l’occasion de ladite célébration. «Au fil des années, la notion d’alphabétisation a évolué. Le concept d’origine, limité aux compétences de base en lecture, écriture et calcul, est encore largement répandu, de même que la notion d’alphabétisation fonctionnelle qui associe alphabétisation et développement socio-économique.» ajoute-t-elle.
L’alphabétisation étant la base de l’éducation, il est désormais question que les acteurs du secteur de l’éducation repensent, non seulement les stratégies d’alphabétisation, mais surtout l’alphabétisation comme facteur de développement humain et social. Toujours est-il qu’un défi demeure. Celui de parvenir à arrêter la rechute de ceux, ou celles, qui sont «alphabétisés dans l’analphabétisme». Non seulement il faut restaurer le taux d’alphabétisation, mais il faut aussi travailler pour son amélioration.
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