Deuxième Questure : le choix d’un député de l’opposition s’impose

Depuis la nomination de l’honorable Françoise Assogba au gouvernement, son précédent poste de Deuxième Questeur à l’Assemblée Nationale est toujours vacant. Pour pourvoir à ce poste important, des tractations se mènent au Parlement, par rapport au choix du nouveau Deuxième Questeur. Plusieurs noms circulent à cet effet, mais il semble que l’unanimité ne s’est pas faite encore autour d’un député.

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Pour certains, ce poste devrait revenir à un député de la majorité parlementaire. Mais, pour d’autres, c’est une opportunité pour l’opposition parlementaire de briguer ce portefeuille. Parlant d’opposition parlementaire, nous avons les députés de l’Union fait la nation (UN) et ceux du Parti du renouveau démocratique (PRD). Les députés de la majorité parlementaire devraient faire des concessions en leur sein, afin de permettre également à leurs collègues de l’opposition d’être candidats à ce poste.

Compte tenu de la configuration politique actuelle de l’Assemblée Nationale, les principaux portefeuilles au sein de la Représentation nationale, sont occupés par les députés de la mouvance. C’est pareil pour le bureau de l’Assemblée Nationale, où la Renaissance du Bénin (RB), autrefois se réclamant de l’opposition, est passée très tôt de l’autre côté de la rivière, après leur entrée au gouvernement en faveur de l’ex-ministre Blaise Ahanhanzo-Glèlè, autrefois député à l’Assemblée Nationale 6è législature. Outre les membres du bureau de l’Assemblée Nationale, elle a pu avoir la présidence d’une commission compétente, sans oublier d’autres avantages politiques. Soulignons que, dans la logique de la concession faite à l’opposition et qui lui a permis d’avoir plusieurs avantages, dans le cadre de la mise en place récente des structures du Cos-Lépi, il serait avéré que ces concessions se poursuivent afin que l’opposition parlementaire bénéficie du seul poste à pourvoir dans le bureau de l’Assemblée Nationale. Ce qui constituera une grande avancée pour notre démocratie, et aussi pour la démocratie parlementaire tant prônée par le Président de l’institution parlementaire, Mathurin Coffi Nago.

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