FBF : les mises en garde du ministre Azaria Naomie aux protagonistes

Dans une déclaration rendue publique à la veille de la reprise des élections à la Fédération Béninoise de Football (Fbf), la ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Naomie Azaria Hounhoui , a exprimé l’impatience du gouvernement, concernant l’inexistence d’un comité exécutif de la Fbf. Selon elle, «le Gouvernement de la République ne peut tolérer plus longtemps que la jeunesse de notre pays soit prise en otage, au risque de compromettre dangereusement le bon fonctionnement de la Fédération Béninoise de Football».

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C’est pour cela que la ministre des Sports a déclaré, tout en mettant en garde les deux camps, qu’«aucun Gouvernement ne peut tolérer plus longtemps que la jeunesse de son pays soit sacrifiée sur l’autel d’intérêts individuels, égoïstes et partisans.» Alors, elle a invité les uns et les autres à un esprit de patriotisme, afin que le processus électoral aboutisse, et de mettre fin au vide juridique qui prévaut depuis le 24 août 2013. Ainsi, les férus du cuir rond sont donc dans l’attente de l’application de l’exhortation de la ministre Azaria Naomie.
Roland Affanou

La ministre a fait œuvre utile

On a longtemps attendu que l’autorité tape du poing sur la table, pour sonner la fin de la récréation au niveau du football. Mais, depuis que la crise s’est déclenchée, on a vu l’ancien ministre des Sports, Didier Akplogan, se confondre et prendre avec le gouvernement béninois, fait et cause pour un camp. Au lieu donc de chercher à réunir tout le monde, il a plutôt participé à accentuer les dissensions entre les protagonistes. Mais, la nouvelle locataire du ministère a commencé à prendre la mesure de la situation, en rappelant les deux camps à l’ordre. Après une première séance tenue il y a quelques semaines, avec les deux têtes de listes, Noamie Azaria, a eu dans la soirée de lundi, une autre séance de travail. Elle a invité Anjorin Moucharafou et les acteurs du football, à tout mettre en œuvre pour le respect strict et rigoureux de la date de la reprise du congrès électif, qui est fixé au 30 septembre prochain. Passé ce délai, «le ministère se verra dans la triste obligation de prendre ses responsabilités». Les Béninois ont pris bonne note et attendent de voir jusqu’où la ministre peut aller.
Arthur Sélo

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