Les Questions sont plus importantes que les Réponses ; et chaque Réponse donne naissance à une nouvelle Question…

Aujourd’hui, Descartes, dans son célèbre « Discours de la Méthode », nous interpelle sur la nature insatisfaite de l’Humanité… L’Homme n’est jamais satisfait par les Réponses que l’Univers (qui est immense ne l’oublions pas) lui donne. Aussi, doute-il toujours, en cherchant encore, et toujours, des Réponses. Alors qu’il en a déjà trouvé des centaines, des milliers…

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Après chaque Réponse, on ne se lasse point de chercher de nouvelles questions, qui appellent d’autres Réponses, et ainsi de suite jusqu’à l’Infini. Cependant, ce schéma, tel que défini par Descartes, ne doit-il pas être «redéfini», afin de sortir du cercle interminable de l’Eternel Questionnement ? En agissant pour le Changement, au-delà du simple questionnement… L’Action donc, appelée en renfort pour briser le cycle du Doute, afin d’aboutir à une Réponse Ultime qui ne saurait souffrir d’aucune remise en cause/question… Telle est la dorsale centrale de nos développements autour du Doute Cartésien, non pas pour le remettre en cause, mais plutôt pour un Nouvel Aboutissement. Alors, agissons pour briser le cycle du Doute Métaphysique…

Physique, Métaphysique et Doute !

Nous commencerons par rappeler, avant d’aller plus loin, le domaine de définition du Doute cartésien. En effet, cette citation s’intéresse à un champ très particulier de découvertes, la Philosophie, c’est-à-dire la Métaphysique… au-delà de la Physique. C’est donc par rapport à ce «champ particulier» que la citation cartésienne doit être comprise, afin de ne pas remettre indûment en question les idées du Maître du cheminement Rationnel.

Mais, qu’a donc de particulier la Philosophie ? On parle de Philosophie, de Métaphysique donc, lorsqu’on a affaire aux phénomènes relevant de l’Invisible, de l’Idéal, comme la Sagesse, par exemple. Des phénomènes que l’on ne peut prouver avec des Certitudes démontrables, mais dont on est convaincu de l’existence, de la véracité…

Et tout le problème est là… Car, après chaque vérité, une autre question se révèle, appelant une nouvelle Réponse, et ainsi de suite… Puisque la Sagesse est, par définition, Eternelle et Infinie. Donc, les questionnements qui permettent de l’atteindre, le sont aussi, dans un cycle sans fin. Aussi, le Doute peut-il être permis en Métaphysique, en Philosophie !

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Toutefois, à l’heure actuelle, après les fabuleuses avancées de toutes les sciences, le champ du Doute est désormais très réduit, en ce qui concerne les choses relevant du Visible, de la Mécanique, du Quantique, de l’Optique, du Rationnel et du Réel, quoique…

Nous ne recevons comme vrai que ce dont on peut nous convaincre, à l’aide de principes rationnels, de Théorèmes, d’Axiomes, de «Principes Universels», de Tendances lourdes, et bien d’autres…

Des Réponses qui ne sont que d’autres Questions…

Cependant, et c’est là où le Doute cartésien est bien «vicieux», à force de douter de tout, de ne reconnaître comme vrai que ce qu’on connaît, que ce qui est prouvé, on finit par passer à côté «de nombreuses Réponses qui ne peuvent point être prouvées», ni par le Rationnel, ni par le Réel tel que nous le concevons, tel que nous l’acceptons… Peut-être parce que «les paramètres pour les définir n’ont pas encore été identifiés» !

Ainsi, par exemple, appelons-nous «Miracle» tous les phénomènes auxquels nous n’arrivons pas à trouver des Réponses satisfaisantes, par rapport à nos conceptions contemporaines du Rationnel, du Réel. Soit parce qu’ils sont hors du Temps, soit parce qu’ils sont guidés par les Lois d’autres Dimensions («hypothèses  d’injustification» qui nous dépassent) : Téléportation, Télékinésie, Télépathie, Hypercélérité, Dimensions parallèles (au-delà des 3 connues)…

Donc, ces genres de phénomènes inconnus, engendrent un cycle de questionnements lorsqu’ils se produisent. Tout en suscitant un Doute bien cartésien, afin de chercher les Réponses qui guident leur survenance et leur fonctionnement. D’autre part, il faut reconnaître qu’ils sortent généralement du formatage de notre Esprit, qui n’est pas encore prêt à les accepter comme «Vrais» !

Ainsi, ce n’est pas seulement le Doute, selon un cheminement cartésien, qui suscite toutes ces questions interminables, mais également les «paramètres fermés» de notre propre Perception, qui engendrent, et Questions, et Réponses. Comme quand tout le monde croyait que le Soleil tournait autour de la Terre, et non l’inverse !

Tout le problème est là, et il s’agit de se concentrer sur les Solutions, au lieu des Problèmes, en allant au-delà de l’opposition Question/Réponse, car au moins, on rentre dans le champ de l’Action, afin de sortir du Doute…

Il n’y a pas de Problèmes, il n’y a que des Solutions…

C’est l’esprit de l’Homme qui invente ensuite le Problème… Par son propre Doute, pour rejoindre Descartes. Aussi, le Doute pouvant être admis dans les cheminements de l’Esprit, il ne saurait avoir préhension sur nous dans les cheminements de l’Action.

Car, nous sommes programmés (machines humaines que nous sommes) pour trouver des Solutions lorsque des problèmes surviennent… Problèmes, Solutions ! Parfois, les Solutions existaient avant les Problèmes, et c’est notre Doute très cartésien, qui crée ensuite le Problème, par une mauvaise Compréhension/Application de la Solution.

Voilà comment nous devons comprendre cette pensée, afin de sortir du cycle interminable du Doute cartésien. Comme Saint Augustin : «J’ai des solutions… Où sont les Problèmes ?» Chaque solution ajoutant à notre Bien-être, au Progrès de l’humanité toute entière… Une «meilleure finalité» pour l’usage de nos méninges, contrairement à un «Doute stérile».

Evidemment, il faudrait d’abord vivre, avant de chercher à philosopher… Surtout dans ces contrées chaleureuses où presque tout est à construire, où il y a tellement de Problèmes à régler, donc autant de Solutions à mettre en œuvre, puisqu’elles sont déjà trouvées.

Et c’est ce que nous affirme John Ruskin qui nous rappelle ceci : «Ce que nous pensons, ce que nous savons ou ce que nous croyons, est, en fin de compte, de peu de conséquence. La seule conséquence est ce que nous Faisons…»

D’où la Réponse des Réponses : L’ACTION pour briser le Doute… Quelle était la Question ?

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