CPI : Le Niger réclame à son tour l’immunité des chefs d’Etats africains

Le coup de gueule des pays africains contre la Cour Pénale Internationale (CPI) demeure vif. Ainsi donc après les Président Alpha Condé de la Guinée, Paul Kagamé du Rwanda, outre le sommet « anti-CPI » des 11 et 12 octobres à Addis-Abeba, c’est au tour du Niger d’enfoncer le clou. 

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Le Niger à son tour, s’est prononcé sur le fonctionnement de la justice internationale. C’est par la voix de son ministre des affaires étrangères. Mohamed Bazoum s’est aligné sur la même position déjà défendue par les autres pays africains. Celle qui taxe la CPI d’une justice sélective, uniquement orientée vers les dirigeants africains. Au micro de RFI, le ministre nigérien a laissé entendre que la CPI pour regagner de la crédibilité, a besoin d’être objective et d’avoir le courage de prendre en charge les crimes où qu’ils soient, et pas seulement en Afrique. Il a également défendu la thèse qui consiste à voir les chefs d’Etats africains détenir une immunité internationale, faces aux procédures de la CPI.

Il faut dire que la tension reste vive entre les dirigeants africains et la justice internationale. La décision de cette dernière qui autorise le président kényan, Uhuru Kenyatta, à ne pas assister à l’ensemble des audiences de son procès pour crimes contre l’humanité, est loin de satisfaire à la requête formulée par l’Union africaine. Celle qui consiste à suspendre ledit procès.

Rappelons que le procès du président Kényan s’ouvre le 12 novembre prochain à la Haye.

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