28 morts et 90 blessés. C’est le bilan de l’affrontement ce dimanche entre pro et anto-Morsi. Alors que le régime piloté par les militaires peine à faire régner l’ordre, les autorités ont assisté hier à un affrontement sanglant entre les deux principaux camps rivaux du pays. Comme d’habitude, les versions divergent quant au nombre total des victimes.
La question que tout observateur est en droit de se poser est comment fera le pouvoir pour endiguer cette violence grandissante qui risque, à termes, de tourner en guerre civile? L’arrestation des membres des frères musulmans ne semble pas avoir porté de réels fruits dans la tentative de restauration d’une paix sociale tant convoitée par les pouvoirs politiques depuis la chute du régime de Moubarack. L’une des solutions à cette crise passerait peut-être pas la libération des personnes incarcérées et la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Ceci pour éviter le scénario syrien : l’arrivée massive de djihadistes étrangers pour soutenir l’action des frères musulmans.
En attendant cette hypothétique tournure, les frères musulmans ont demandé à tous leurs partisans de maintenir la pression sur le régime militaire quelque soit les menaces et intimidations. L’Egypte, comme la Syrie, est donc au coeur de cette guerre fratricide entre deux orientations religieuses au sein du monde musulman
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