Le FUR de Topanou exige la correction de la Lepi

«Laisse ma Constitution et corrige ma Lépi», tel est le thème choisi par le Front Uni pour la République (Fur), pour exiger du gouvernement la correction du fichier électoral de toutes les polémiques. C’était au cours d’un rassemblement politique qui s’est tenu le week-end dernier, à l’Hôtel des Princes de Bohicon.

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Les responsables du parti de l’ancien Garde des Sceaux, Victor Prudent Topanou, ont réitéré devant une masse de jeunes réunis pour l’occasion, leur engagement à œuvrer pour la correction de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).

En l’absence du président, le Secrétaire national du Fur, Boris Sinzogan, qui a conduit ce meeting, n’est pas allé du dos de la cuillère pour condamner le sort que le gouvernement de Boni Yayi réserve à la Lépi. Selon lui, l’inscription sur cette liste est un droit inaliénable pour tout Béninois remplissant les conditions fixées par la Loi. C’est en cela qu’il a considéré que sa correction, qui traîne aujourd’hui, devrait constituer une haute priorité pour le gouvernement.

Tout en exhortant le Peuple béninois à s’engager pour la préservation de la paix et la consolidation de la démocratie, le Fur, à travers une déclaration, a exigé que le gouvernement et son Chef, assurent à chaque citoyen béninois son droit de vote, à travers un toilettage efficace et rationnel de la Lépi. Le parti a également insisté sur l’affichage et la publication sur Internet de la Lépi, sans condition et sans délai, conformément aux dispositions de l’article 32 de la Loi N°2009-10.

A Bohicon, les membres du Fur ont également passé au scanner la gouvernance du régime Yayi. Un tableau peint en noir par Boris Sinzogan, qui ne permet plus au parti de faire confiance au Chef de l’Etat, surtout dans le cadre de sa réforme constitutionnelle. C’est en cela que le parti de Victor Topanou a exigé la suspension immédiate du processus de révision de la Constitution du 11 décembre 1990, dont la reprise doit être conditionnée par une adhésion de toutes les Forces Vives de la Nation. Une adhésion qui passe par un dialogue national.

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Le Fur a, en outre, réclamé la démission collective des élus locaux, en l’occurrence celle des maires et de leur conseil respectif, leur mandat étant arrivé à expiration depuis avril 2013.

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