Mali : au secours, les islamistes sont de retour !!!

La situation malienne repart dans le mauvais sens. Alors que l’on croyait tous les problèmes réglés, nous revoilà plongés… quelques mois en arrière. Et pour cause, la situation se résume en une question: quand est-ce qu’une guerre est considérée comme gagnée? Aussi simple que cela puisse paraître, les réponses varient pourtant selon l’esprit et le camp de celui qui répond. 

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Au Mali, tout porte à croire que l’on vit un mauvais rêve, ou mieux encore comme si l’on avait remonté le temps. Voici la situation sécuritaire et politique dans le pays : Des attentats par-ci et par-là, des militaires « hauts gradés » de Bamako qui se disputent la chandelle, un gouvernement qui ne semble pas maîtriser la situation, et un peuple pris en otage. En réalité, rien de nouveau, tout est semblable à la situation du pays sous la présidence intérimaire de Dioncounda Traoré. A la seule différence, (heureusement) que les islamistes ne contrôlent pas des zones et villes entières. Mais jusqu’à quand? Jusqu’à quand laisser les militaires de Kati faire la pluie et le beau temps dans des bureaux climatisés, pendant que la population souffre et qu’ils se disputent eux des grades, revenus et strapontins? Que dire du retour en force ces derniers jours des islamistes du Mujao qui menacent à nouveau la quiétude des sages et enfants de la cité historique de Tombouctou? Qu’est ce qui est mis en oeuvre pour éviter que le pays ne plonge à nouveau dans le chaos? 

Une chose est sûre, si les militaires « rois » ne sont pas découragés une fois pour de bon, le risque, dans quelques années, d’un nouveau coup d’Etat militaire n’est pas à écarter, sans oublier le risque de retour d’un grand nombre d’islamistes, peut-être occupés pour le moment à attaquer Bachar en Syrie. Une stratégie claire devrait également être mise en place pour non pas se défendre en cas d’attaques d’islamistes, mais les délogés et les mettre hors d’état de nuire. La question des touaregs devrait également être traitée avec plus de fermeté. Etudier la possibilité d’une autonomie régionale, et non territoriale, un peu comme au Nigéria. Sans quoi, il faudra un jour remobiliser les troupes ouest-africaines et européennes, pour encore une fois régler le problème qui se profile à l’horizon

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