Invité de l’émission dominicale ‘’Zone Franche’’ de ce dimanche sur Canal 3, le Secrétaire général de la Cosi-Bénin, Noël Chadaré, a jeté un regard critique sur différents sujets de l’actualité, dont l’école béninoise qui doit être repensée. L’école béninoise est une usine de production de chômeurs. Apparemment très prospère, malheureusement.
En effet, sont déversés chaque année sur le marché de l’emploi, plusieurs milliers de diplômés, mais seulement 10% parviennent à trouver un emploi. Les autres sont contraints au chômage et à la débrouillardise, notamment le commerce illicite de produits pétroliers – Kpayo – et le métier très risqué de conducteurs de taxi-moto, appelé localement «Zémidjan». Ce triste et amer constat, qui va au fil du temps de mal en pire, est la résultante de l’inadéquation entre les curricula de formation et les offres sur le marché de l’emploi.
Invité de l’émission dominicale ‘’Zone Franche’’ de ce dimanche sur Canal 3, le Secrétaire général de la Cosi-Bénin, Noël Chadaré, pense que l’école doit être réformée, afin de pouvoir, non seulement former et bien les apprenants, mais cela en adéquation avec le marché du travail. Et en ce sens, le Sg Chadaré, qui reconnaît qu’un certain nombre d’efforts est en train d’être fourni par le ministère en charge de l’Enseignement Secondaire, Technique et Professionnel, propose que l’accent soit mis sur l’éducation technique. «Il faut privilégier l’enseignement technique», préconise le Sg de la Cosi-Bénin. Qui, faut-il le préciser, s’est opposé à toute révision opportuniste de la Constitution.
Aussi, Noël Chadaré, a-t-il mis sur le dos de la politisation de tout, et de la précipitation, les imperfections notoires de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) qui, d’ailleurs, peine à être corrigée.
La proposition de réforme de l’école béninoise du Sg Chadaré, qui intervient alors que se peaufine le 2ème Forum National sur l’Education, vient à point nommé. Et d’autres réflexions sur la question, pensons-nous, ne seraient pas de trop. Surtout que, nous ne le dirons jamais assez, le niveau des apprenants est à terre.
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