Nucléaire iranien : les négociations ont repris ce mardi à Genève

Les négociations sur le dossier du nucléaire iranien ont repris ce mardi 15 octobre à Genève, la capitale suisse. Ces négociations se tiennent entre le groupe des « 5+1 » et la république islamique, dirigée par Hassan Rohani.

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Ce groupe des « 5+1 » est composé des cinq membres permanent du Conseil de Sécurité que sont la France, les Etats-Unis, la Chine, la Russie et la Grande Bretagne. A eux s’ajoute l’Allemagne, qui n’est pas membre permanent du Conseil de sécurité mais est très impliqué dans ce dossier. L’objectif de cette réunion qui va durer deux jours est de relancer un dialogue en panne depuis avril 2013.

Pour rappel, les Occidentaux et Israël redoutent que l’Iran profite de son uranium enrichi pour fabriquer la bombe atomique. Ce que  Téhéran a toujours démenti en indiquant qu’il enrichi son uranium à des fins civiles.  Pour fabriquer l’arme nucléaire, l’enrichissement de l’uranium doit atteindre au moins 90%. Pour le moment, l’Iran limite son enrichissement à 20%. Dimanche dernier, Téhéran avait annoncé son accord avec le principe de reprise des négociations, tout en fixant un préalable : le refus catégorique d’envoyer à l’étranger son stock d’uranium enrichi comme l’exige les occidentaux et Israël. Pour Téhéran, les négociations peuvent porter sur le type, la quantité et les différents seuils d’enrichissement. Mais l’envoi du matériel iranien d’enrichissement hors du territoire du pays est « une ligne rouge » infranchissable.

Vent d’espoir ?

Et pourtant, à entendre les différentes réactions après l’ouverture des négociations, un vent d’espoir souffle à Genève. Cette première journée a été marquée par l’exposé des propositions iraniennes. Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères qui a présenté lesdites propositions « confidentielles » a qualifié de « positive » l’atmosphère ayant prévalu.  Au niveau de la Haute Représentation de l’Union européenne pour la diplomatie, on parle d’ «optimisme prudent ». Du côté des Américains, c’est le même brin d’espoir. « A l’heure actuelle, la fenêtre diplomatique s’ouvre de plus en plus », avait affirmé dimanche le Secrétaire d’Etat américain John Kerry.

Il faut préciser que depuis l’arrivée au pouvoir du président Rohani il y a seulement quelques mois, l’Iran donne l’impression d’être dans une logique d’ouverture diplomatique envers l’Occident. Pour montrer la bonne volonté de son pays, le ministre iranien des Affaires étrangères, a annoncé son souhait de voir se tenir après Genève, une réunion ministérielle avec les grandes puissances en vue de finaliser un éventuel accord sur le dossier du nucléaire. 

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