Projet «Aide humanitaire aux pays africains» : la CRB œuvre la réduction des risques liés à la sécheresse et aux inondations

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Aide humanitaire aux pays africains», la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) avec l’appui financier du gouvernement du Japon et en collaboration avec la Croix-Rouge Béninoise (CRB), sont venus au secours des populations des communes de Karimama, Malanville et Comé, depuis le début des inondations en octobre 2012, jusqu’au 10 octobre 2013 dernier.

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Plusieurs activités ont été menées au cours de cette période, notamment en construction d’abris, en eau, hygiène et assainissement, par rapport aux activités planifiées et réalisées, et aussi les perspectives sans oublier les autres défis à relever.

Réhabiliter-construire des latrines et points d’eau potable, renforcer les capacités communautaires en sécurité alimentaire et en construction d’abris, renforcer les capacités de résilience des communautés et d’autres activités liées à la réduction des risques. Tel est le but visé par ce projet «Aide humanitaire aux pays africains» au profit de 13.700 familles dont 68.500 personnes des communes de Karimama et Malanville, dans l’Alibori, et de Comé dans le Mono. D’où l’intervention de l’Etat et de la CRB où la FICR a alloué deux financements de ses fonds de réponse aux catastrophes (Dref), afin d’appuyer la Croix-Rouge Béninoise à venir en aide à ces populations sinistrées.

L’objectif global de cette opération est de répondre aux besoins immédiats pendant la phase d’urgence ainsi que la phase de récupération, en termes d’abris, de sécurité alimentaire, d’eau et assainissement. A la suite d’une évaluation de terrain, la CRB a sélectionné 25 villages dans ces trois communes, 7 à Karimama, 8 à Malanville et 10 à Comè.  Au niveau de chaque secteur, les activités ont été planifiées sur toute la durée du projet, dont l’échéance théorique est prévue pour la fin du mois de décembre 2013. Pour la construction d’abris, les activités planifiées et réalisées concernent la formation, par la CRB en collaboration avec CRATerre, des bénévoles sélectionnés dans les 15 villages retenus, la formation de 35 personnes bénévoles et volontaires de la CRB, et la plupart des participants sont des maçons et de charpentiers.

Aussi, la Ficr a acheté et pré-positionné 500 tarpaulins, c’est-à-dire des bâches et 100 kits d’abri. Une stratégie a été élaborée dans le but de réaliser des prototypes d’abris résistants aux intempéries. Pour le secteur eau, assainissement et hygiène, il y a comme activités planifiées et réalisées, une évaluation rapide des besoins par la CRB, dans 15 villages de Karimama et Malanville, afin d’apprécier les besoins des communautaires dans ce domaine. Une formation qui a duré 5 jours a été faite sur le processus PHAST adapté à la méthode ATPC, ainsi qu’un atelier de formation et de réorientation de 40 mobilisateurs sociaux.

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Dans le secteur sécurité alimentaire, ces mêmes activités tournent autour de l’organisation d’une étude de faisabilité et d’enquête de base, sur 20 groupements de femmes identifiés selon une approche participative, à travers une mobilisation sociale à Malanville et  à Karimama, la préparation d’un Draft d’accord avec le Carder, et le renforcement des capacités des membres des bureaux des groupements de femmes, pour une meilleure gestion des céréales dans les entrepôts.

Dans le domaine de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, les activités planifiées consistent à l’évaluation rapide des besoins à Comè, et précisément dans 10 villages, la formation des volontaires de la CRB. Un atelier de formation de réorientation de 20 mobilisateurs sociaux a été aussi organisé à Comè, un recensement des familles devant bénéficier d’un appui de 200 latrines familiales, et enfin l’équipe projet a finalisé les dossiers d’appel d’offres pour la réhabilitation de 2 puits et 4 latrines institutionnelles. Au niveau de chaque domaine, des perspectives ont été élaborées sans oublier d’autres défis à relever. Signalons que plusieurs rencontres ont été faites avec les autorités politico-administratives  des communes concernées, et les élus locaux, pour une meilleure compréhension  et implication du projet.

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