«Top-model University» : Huit candidates passent le cap de la demi-finale

A sa phase de demi-finale, dimanche  dernier, dans la salle de conférence du Stade de l’Amitié, le concours de mode vestimentaire dénommé «Top-model university», organisé par «Assouk’art concept», un groupe de quatre femmes, a permis d’avoir les huit candidates qui iront se défier en créativité, pour l’emporter le 13 octobre prochain. 

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«Permettre aux jeunes filles de se mettre en valeur, à travers les pagnes, et faire la promotion de la mode africaine, à travers les pagnes béninoises».  Telle est, aux dires de Mariam Azanadjè, Responsable du groupe de jeunes femmes dénommé «Assouk’art concept», l’objectif poursuivi par ce groupe, en initiant le concours de mode  «Top modèle University», qui était à sa phase de demi-finale ce dimanche 29 septembre 2013.  

Après s’être illustrée lors des  phases  précédentes, la douzaine de jeunes tops-models, toutes des étudiantes, devrait redoubler d’ardeur et de créativité, pour sortir, chacune, leur épingle du jeu en demi-finale. Elles ne sont pas allées par quatre chemins. Chacune, selon son inspiration, s’est trouvée le pagne de son goût, le style qui, à son entendement, retiendrait l’attention du jury et du public, et le couturier qui ferait l’affaire.  Devant un public venu pour découvrir ce qu’elles valent, une à une, elles ont, en deux passages et deux parades, défilé  sur le tapis rouge à elles dressé.

Les vêtements africains, en formes variées de robes, de jupes, jupe-pagnes, chemises, cottes, cotillons… alliant créativité et élégance, sont à la mode, en toutes saisons, pour certaines, et d’autres spécialement adaptées pour des virées. Des créations faites uniquement de pagnes ou en combinaison, le tout donnant au regard le plaisir de contempler les touches colorées et les fantaisies créatives. Autant que les créations, les démarches cadencées des jeunes tops-models et leurs coiffures aussi fantaisistes, suscitent l’admiration des amateurs comme des membres du jury, qui sont, quant à eux, des connaisseurs. Ils ont, disent-ils, eu du mal à départager les filles. Pour en sortir, d’une part, Capo-Chichi Ornella, Ahounou Eliane Yabo, Zèguè  J. Cristelle, Mèlomè Alvine Elodie. Et d’autre part, Aniambossou Frédérita, Azongli Aubierge et   Mohamed Badiath… Les huit heureuses finalistes.

Pour celles-ci, le plus dur reste à venir. Et déjà, elles promettent de mieux se préparer, pour révéler toute la beauté qui réside dans les styles africains à base de pagne. Ce qui concourt à amener les jeunes filles à délaisser les prêts-à-porter et les Jeans, pour se revêtir de pagne, comme le souhaitent le quatuor de femmes du groupe «Assouk’art concept» qui s’est donné pour mission de sauver la mode africaine en détresse, selon leur constat fait.

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