Traques d’opposants : le Tchad, un sanctuaire de chasse à l’homme

«Les homicides, disparitions forcées, placements en détention illégale et arrestations arbitraires de détracteurs du gouvernement sont beaucoup trop fréquents au Tchad et doivent cesser » Noir sur blanc, Amnesty International, dans son dernier rapport publié jeudi, dénonce la répression violente du régime tchadien contre toutes voix discordantes.

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L’organisation de défense des droits de l’Homme apprend que des centaines de personnes dont des députés de l’opposition, des journalistes et des universitaires sont illégalement détenues au Tchad et souvent sans inculpation et dans des conditions extrêmement inhumaines.

Tirant sur la sonnette d’alarme, Amnesty International recommande illico presto, l’ouverture d’enquêtes approfondies, indépendantes et impartiales sur tous les témoignages de tortures et autres atrocités administrées aux opposants du régime. Elle a également demandé que les responsables présumés desdites atrocités soient traduits en justice. 

Arrivée au pouvoir depuis 1990 après avoir déposé le tristement célèbre régime d’Hissène Habré, le Président Idriss Déby Itno s’illustre dans la traque d’opposants à son régime. Il avait pris l’engagement d’en finir avec ces agissements qui avaient cours sous le régime Habré.  Contrairement à cela,  la situation va de mal en pire. Une des principales causes de l’aggravation de la situation au Tchad, selon Amnesty International, est que les policiers et les membres des forces de sécurité qui bafouent les droits humains, jouissent d’une impunité ahurissante.

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