Zimbabwe : des éléphants empoisonnés au cyanure

Sos on décime la population des éléphants au Zimbabwe. Environ une centaine d’éléphants empoisonnés en moins d’un mois. C’est l’amer constat qui vient d’être fait au Zimbabwe.

Publicité

Situé dans le sud-est à peu près à 500 km de Harare, la capitale,  c’est dans le parc national de Hwange que les corps de 10 éléphants  morts ont été retrouvés en début de semaine. Un drame qui plonge les autorités du parc  dans l’amertume et dans l’inquiétude. Si autrefois les gardiens du parc pouvaient être alertés par les coups de feu de braconniers, cette nouvelle méthode d’empoisonnement est discrète. Selon Caroline Washaya-Moyo, porte-parole des parcs nationaux, il s’agit d’une méthode silencieuse qui permet de tuer sans éveiller l’attention. La difficulté majeure qu’auront les autorités du parc pour lutter contre cette nouvelle méthode de braconnage est d’ordre matériel. L’effectif du personnel s’évalue à une cinquantaine de rangers qui patrouillent à pied pour un parc de plus de 14 000 kilomètres carrés. A en croire ces autorités, le besoin en effectif vaut dix fois plus que ce qu’ils ont actuellement. Déjà une première disposition prise pour la sécurisation du parc interdit l’usage de cyanure par les riverains. Ils ont reçu un ultimatum leur demandant de rétrocéder leur stock de cyanure.

Au total trois personnes dont deux  été arrêtées sont accusées d’être auteures  de l’empoisonnement des éléphants du parc national de Hwange. Des hommes  d’un village à proximité du parc où ont été retrouvés les animaux. Le troisième, lui est ancien militaire qui a pris la poudre d’escampette.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité



Publicité