14 mois après son ordination, le Père Théodore Amoussou s’en est allé

Hier, jeudi 7 novembre 2013, le Père Théodore Amoussou, décédé le 29 octobre dernier à Rotondo, où il suivait des soins, 14 mois après son ordination, a été conduit à sa dernière demeure, après une cérémonie d’hommages.

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14 mois seulement, et son ministère entre déjà dans sa phase d’éternité. Ordonné prêtre de l’Eglise Catholique le 15 septembre 2012, le jeune Père Théodore Amoussou, âgé seulement de 32 ans, doit  poursuivre désormais sa mission sacerdotale au Ciel, auprès de Dieu le Père. Le mardi 29 octobre dernier, à Rotondo en Italie, où il se faisait soigner d’un mal, celui que les membres de la communauté de l’Evêché de Lokossa appelaient affectueusement «Père Théo», a rendu l’âme. Et ainsi, son «ministère (terrestre) si noble et à l’aurore encore si fraiche», s’est arrêté. Arrivée de Rotondo ce mercredi, sa dépouille mortelle a été accueillie par de nombreuses personnalités religieuses et politico-administratives, dont l’ancien ministre Irénée Zinsou, président de l’Association Nonvitcha, l’ancien ministre Aurélien Houessou, des proches et sympathisants, avant d’être inhumée, hier jeudi 7 novembre 2013.

Dans son long voyage vers sa dernière demeure, la dépouille mortelle du brillant et jeune prêtre au parcours académique exceptionnel, a d’abord fait une escale à l’Eglise Saint Joseph de Grand-Popo, pour une messe avec la communauté chrétienne de Grand-Popo. Ensuite cap a été mis sur la Cathédrale Saint Pierre Claver de Lokossa, où une messe de funérailles a été co-célébrée par une centaine de «jeunes prêtres», sous la direction de l’Evêque de Lokossa, Mgr Victor Agbanou. Cette messe des funérailles, à laquelle ont participé de nombreux chrétiens venus de presque tout l’ensemble du territoire, a été suivie d’un autre voyage vers le Grand Séminaire de Tchanvédji. Où, après l’office du milieu du jour, avec les grands séminaristes, la dépouille du «Père Théo» a été inhumée au cimetière de Tchanvédji.

«Il était beau, il était grand, il était bon»

Selon tous les témoignages, le «Père Théo» était un prêtre exemplaire. Homme au sens d’humour élevé, selon son «frère» Roland Kpadonou, le jeune prêtre d’Adjakomè, qui s’était vu confier le Centre Henri Vignondé, est un travailleur, très taquin. Egalement très respectueux, «il était beau, il était grand, il était bon», a témoigné le Père Régis Kplé, Délégué Diocésain de l’Ucb, Paroisse Ste Cathérine de Sienne Agnivêdji (Lokossa).

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Le décès du Père Théodore Amoussou qui a, à peine, commencé son sacerdoce, est ainsi une grande perte. Et dans ces circonstances, comme l’a dit le Vicaire de la Paroisse Ste Cathérine de Sienne Agnivêdji, Père Samuel Hounkpè,  «seul le silence est grand». 

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