Activité de la Chaire Unesco des Droits de la Personne et de la Démocratie

Les Droits de l’Homme dans les politiques de développement, au cœur d’une formation L’Hôtel du Port de Cotonou abrite, depuis hier 18 novembre, et ce pendant une dizaine de jours, une session de formation sur la prise en compte des Droits de l’Homme dans les politiques de développement. C’est une initiative de la Chaire Unesco des Droits de l’Homme et de la Démocratie de l’Uac, avec l’Institut Danois des Droits de l’Homme.

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Cette formation est financée par le Danida Fellowship Centre de Danemark. «Approche basée sur les Droits de l’Homme (ABDH) dans la programmation du développement». Tel est le thème d’une session de formation qui se tient depuis hier, et ce jusqu’au 29 novembre prochain, à la grande salle de l’Hôtel du Port de Cotonou. Cette formation est co­organisée par la Chaire Unesco des Droits de l’Homme et de la Démocratie de l’Université d’Abomey­Calavi (Uac), l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH) et financée par le Danida Fellowship Centre (Dfc) de Danemark. Les participants proviennent de plusieurs pays de la sous­région, notamment du Burkina Faso, de la Côte­d’Ivoire, du Mali et du Niger. Elle a débuté ce lundi 18 novembre, par une cérémonie officielle de lancement, qui a connu la présence de représentants de différentes structures impliquées dans son organisation, et du Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Danemark au Bénin. «C’est un honneur pour la Chaire Unesco d’être la main d’œuvre de cette formation», s’est réjoui le Professeur Noel Gbaguidi, le titulaire de la Chaire Unesco de l’Uac. Avant d’ajouter que la session de formation favorisera une vulgarisation des pratiques fondées sur les Droits de l’Homme, en vue d’un développement humain durable. «La session vous indiquera les méthodes par lesquelles les notions de Droits de l’Homme devront être pris en compte dans tout le processus de développement», a complété Kristian Edinger, Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Danemark au Bénin, après avoir félicité les responsables du Danida Fellowship Centre (Dfc) de Danemark. Pour lui, la reconnaissance et le respect des Droits de l’Homme demeure un problème dans la pratique, en dépit de l’existence des textes. Il exhorte donc à «de profondes analyses» et «des réflexions pertinentes» pour que «les participants soient outillés».

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