Bénin : Raphael Edou défend un budget de 12 milliards de francs CFA

Le ministre de l’Environnement, du Changement Climatique et du Reboisement a apporté, hier au Parlement, certaines clarifications, au terme de la présentation de son projet de budget 2014, devant la Commission Budgétaire de l’Assemblée Nationale.

Publicité

Propos du ministre : «Les grandes orientations de ce budget, c’est premièrement la mise en œuvre de ce projet 10 millions d’âmes, 10 millions d’arbres. Ce programme comporte trois composantes. La première composante, c’est la bonne préparation des pépinières. La deuxième chose, c’est l’étape du reboisement, de la plantation même, qui doit pouvoir se faire sur tout le territoire, avec la participation de tout le monde. C’est une mobilisation générale avec les communes. La dernière composante, c’est bel et bien l’entretien et le suivi de ces plants. Un deuxième élément essentiel de ce budget, c’est la lutte contre les changements climatiques. Nous devons pouvoir nous adapter, et quand on parle de l’adaptation, il s’agit de quoi ? Nous avions, avant, 120 jours de pluies, mais nous avons aujourd’hui moins de 80 jours. Ça veut dire que si nous ne trouvons pas pour notre agriculture des plans adaptés et une technique agricole appropriée, on pourrait passer à côté. Avant, on n’avait pas assez d’inondations comme actuellement. Il faut pouvoir tenir compte de ces éléments, et choisir en conséquence les techniques, en matière d’énergie comme en matière d’agriculture. Nous avons également prévu au niveau de ce budget, la lutte contre la pollution atmosphérique, parce que le premier rôle du ministère de l’Environnement, c’est de veiller à la non-pollution de l’air, de l’eau et de nos sols. Nous avons, dans ce cadre-là, prévu un meilleur réglage des véhicules qui polluent, et aussi un meilleur suivi des recommandations des études d’impact environnemental. Nous devons prendre des rigueurs, à travers la mise en œuvre de ces recommandations, veiller de telle sorte qu’au niveau de nos villes, qu’il y ait moins de pollution. La question de l’environnement, c’est une question essentielle, une question de survie. Nous avons l’obligation, chacun de nous, de s’engager pour la protection, à travers une meilleure sensibilisation de nos enfants et de tout le monde dans le pays…»

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité