Centrafrique : encore des pillages et des maisons incendiées

En Centrafrique, l’abîme se creuse de plus en plus. Une centaine de maisons ont encore subit la loi des ex-rebelles de la séléka. Des maisons des villages de vacap et de Yongoro au nord ouest de la capitale, ont reçu la visite de ces anciens disciples du président Michel Djotodia.

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Résultats, les populations de ces hameaux ont été brutalisées, violentées, obligées de fuir et dépossédées de leurs biens avant de voir, impuissants, leurs habitations se consumer. Les investigations font état de ce que la racaille de Djotodia serait allée dans ces villages aux alentours de 11 heures Gmt. De nombreux observateurs s’inquiètent de l’aggravation de la situation humanitaire dans ce pays. Et parle déjà d’un gouffre qui se précise. Dans un rapport publié récemment, l’organisation Amnesty International révèle des violations des droits de l’homme inédites. Et signifie que le désespoir de la population est très grand. Des violations qui, martèlent Amnesty, peuvent constituer des crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour lesquels il faudra engager des enquêtes pour que les auteurs en payent les frais.

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