Conférence nationale en Centrafrique : le nécessaire déblayage a commencé

Une conférence des forces vives centrafricaines est l’ultime voie pour le retour de la paix à Bangui. La Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) a dépêché son secrétaire général, Ahmad Allam-Mi pour engager les premiers échanges dans l’optique de la tenue effective de cette assise nationale, unique espoir de réconciliation et de communion entre dirigeants et populations centrafricains actuellement dos à dos. 

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A Bangui, depuis le 03 novembre dernier, Ahmad Allam-Mi a déjà commencé les échanges avec les autorités politiques et les autres forces ou mouvements actifs dans le pays. Il a, au début des échanges, exhorté le gouvernement de Djotodia à faciliter la tâche à la Ceeac, en s’adressant à Mahamat Kamoun, représentant, Directeur de cabinet du président et ministre d’Etat.  «Monsieur le Directeur, aidez-nous à vous aider» lui a-t-il dit. Selon le Secrétaire général de la Ceeac, cette assise ne sera un succès sans la contribution sincère et engagée des Centrafricains tous bords confondus.  Il a émis le vœux de voir la classe politique centrafricaine, la société civile et tous les Centrafricains soucieux du mieux-être et du vivre en commun dans la quiétude, apporter leurs pierres à l’édification d’une Centrafrique juste, pacifique et unie où il fera bon vivre pour tous les fils et filles du pays. A cet effet, il les a invités à avoir un esprit de tolérance et de compréhension afin de contribuer à la réalisation de ce rêve.

La conduite du dossier de la conférence nationale en Centrafrique a été confiée à la Ceeac par souci de neutralité et de transparence. Les avis des  différents acteurs de la crise sociopolitique seront pris en compte  pour que la hache de guerre puisse être définitivement enterrée afin de ramener le pays sur les rails du développement.

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