Eradication des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique

«Tous unis pour mettre fin aux violences faites à l’égard des femmes et des filles, sur la période 2008-2015». Tel est l’intitulé de la campagne lancée en février 2008 par le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki Moon. C’est donc dans la ligne de cette campagne, que s’est ouverte, hier la 3è édition de l’Assemblée Générale des organes de sécurité sur les violences faites aux femmes et aux filles, qui prend fin ce jour.

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Pendant deux jours, les Forces de Sécurité et de Défense, en général, et la Police Nationale, en particulier, vont confronter les expériences, afin de dégager des solutions applicables par tous les pays d’Afrique, dans une synergie avec tous les autres acteurs. Car, «les Forces de Sécurité Publiques sont des maillons par excellence pour l’éradication des violences faites aux femmes et aux filles, selon Nazaire Hounnonkpè, Directeur Général Adjoint de la Police Nationale du Bénin, et président du Comité d’organisation de ces assises. «Les violences faites aux femmes et aux filles, est une violation des Droits de l’Homme,  la plus courante et la plus systématique», soutient Diene Kéïta, Représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (Unfpa) et Coordonnatrice par intérim des activités opérationnelles du Système des Nations Unies.

Harmonisation des stratégies et moyens de lutte

Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, François Houessou, pour sa part, affirme que les Forces de Sécurité et de Défense, en général, et la Police Nationale en particulier, sont des maillons non-négligeables, non seulement dans la lutte pour l’éradication des violences basées sur le genre, mais également dans la prise en charge des victimes de ces violences, qui constituent une véritable menace pour la paix et le développement. Les violences sexistes peuvent être exercées sous plusieurs formes, notamment par des pratiques qui avilissent la gent féminine, et qui constituent une violation à nulle autre pareille, des droits humains. C’est pourquoi, la prise en charge des victimes de violences, d’où qu’elles viennent, est le cheval de bataille du gouvernement béninois.  

Par ailleurs, après le lancement de cette campagne par Ban Ki Moon, les organes de sécurité d’Afrique, ont compris la nécessité de se mettre ensemble, en vue d’harmoniser les stratégies et moyens de lutte, d’où la création de la Conférence internationale de Kigali.  Au terme des assises, le Bénin prendra la destinée de cette conférence, à travers la Direction Générale de la Police Nationale. Cette dernière devra, à la fin des travaux, élaborer son plan d’actions, dans un bref délai, pour l’effectivité de la prise en charge des victimes, dans une approche intégrée.  

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