Komi Koutché défend un budget d’environ 12 milliards 300 millions de francs CFA

Le passage des ministres du gouvernement s’est poursuivi hier au Palais des gouverneurs à Porto-Novo. Au total quatre ministres sont passés hier devant la Commission Budgétaire, au nombre desquels le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Koumi Koutché. Il était au Parlement avec les cadres de son département ministériel.

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Devant les honorables députés, le ministre Komi Koutché n’a pas fait piètre figure. Il a présenté le contenu intégral de son budget pour l’exercice 2014, qui est estimé à environ à 12 milliards 300 millions de francs CFA. Le ministre de la Communication a également parlé des priorités de son département, au titre de l’année 2014. Pour la première priorité, il a parlé de l’Internet. Dans ce domaine, le ministre a fait savoir que les attentes des Béninois, aujourd’hui, sont très grandes pour ce qui est de la connexion Internet, parce que c’est le nerf du développement de toutes activités. «Aujourd’hui, au titre de ce budget, nous avons prévus des actions qui vont nous permettre, après court terme, de commencer par améliorer la qualité de l’Internet. Mais à moyen terme, de commencer par étendre la portée, de sorte à pouvoir faire en sorte que l’Internet soit la chose la plus partagée dans notre pays», a déclaré Koumi Koutché. En ce qui concerne la seconde priorité, il s’agit des télécommunications. Pour ce volet, il a affirmé qu’au Bénin le pari du coût est déjà gagné, mais il ne reste que le pari de la qualité. Toutefois, il rassure : «avec les opérateurs, nous nous sommes engagés dans un pacte solide, pour travailler à la qualité, et une fois que le pari de la qualité est réussi, il faut la transparence. Faire en sorte que, si on dit aux clients, paie 1 franc, qu’il soit réellement apte». Une autre priorité qui a été évoquée par le ministre de la Communication, c’est la Poste. Selon ses propos, la Poste est un domaine qui relève de son département ministériel, et qui a quelques difficultés, mais que le ministère a l’obligation de travailler à relever. Il ajoute également que de vastes chantiers de réformes ont été engagés, au niveau de la Poste ainsi que des autres structures. Il a aussi abordé la question de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications. A ce niveau, le ministre de la Communication a fait savoir que si la nouvelle Loi qui est en train d’être instruite à l’Assemblée Nationale est votée, on aura une Loi qui va régir le secteur des télécommunications, versions électronique et postale. Et, de ce point de vue, il faut une Autorité de Régulation qui a une forte autorité, et qui est dotée de tous les moyens pour pouvoir assurer la régulation en temps réel. «Une autre grande priorité est le passage de l’Analogie au Numérique. A ce niveau aussi, vous savez qu’en 2015, nous avons l’obligation de ne pas être du reste, et donc, la Commission est mise en place, le gouvernement a déjà fait une première dotation de 2 milliards de francs F CFA, pour marquer son engagement, parce que c’est une opération qui coûte excessivement cher, et là, la Commission est installée», a rassuré Komi Koutché. Face à tous les projets prévus dans ce Budget 2014, le ministre dira qu’il y aura des partenariats étrangers qui sont déjà en cours, comme avec la Banque Mondiale, et d’autres projets sont aussi en cours avec d’autres partenaires, comme la Chine. Les députés, au cours de leurs diverses préoccupations, ont été particulièrement très exigeants pour ce qui est des prestations de l’ORTB, puisqu’ils ont déploré le non-respect de l’équité, pour ce qui est du passage sur les chaines publiques. «Nous avons tenu à les rassurer, que nous faisons des réformes dans ce cadre. Mais, ce que nous avons noté, c’est que les députés font un certain nombre de confusions. Ils confondent la prise de parole républicaine, par les ministres et le Chef de l’Etat, comme une prise de parole politique… Je vous ai parlé tout à l’heure du Numérique. A l’heure du Numérique, beaucoup de pratiques vont changer. Et si déjà l’Ortb ne se met pas au pas, en tant que chaine publique, ça va être un problème, et nous avons déjà pris conscience et nous y travaillons», a conclu le ministre Komi Koutché.

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