Nucléaire : les mises en garde du Guide Iranien l’Ayatollah Khamenei

Les négociations de Genève sur le programme nucléaire iranien ont repris ce mercredi 20 novembre. Comme d’habitude, elles se tiennent entre le groupe de 5+1 et la république de l’Iran sur son programme nucléaire reprennent ce mercredi 20 novembre.

Publicité

Après l’échec de la session du 07 au 10 novembre dernier, tous les regards sont désormais tournés vers celle qui se tient actuellement. On espère l’avènement d’un compromis. Et pourtant, la sortie médiatique ce mercredi matin du Guide suprême iranien, l’Ayatollah Khamenei, vient porter un coup à ce climat d’espoir dans lequel se tient ce nouveau rendez-vous sur le programme nucléaire de son pays. Le Guide suprême a prononcé devant 50 000 miliciens islamistes un discours diffusé en direct par la télévision nationale iranienne. Dans un message très dur, notamment à l’égard d’Israël et de la France, l’ayatollah Khamenei a réaffirmé le droit de l’Iran à l’enrichissement d’uranium. Et ce droit, considéré comme acquis, ne saurait être remis en cause. « Je n’interviens pas dans le détail des négociations, mais il y a des lignes rouges que les responsables doivent respecter sans avoir peur de l’agitation des ennemis. (…) J’insiste sur la consolidation des droits nucléaires de l’Iran », a déclaré l’Ayatollah Khamenei. Les « lignes rouges » en question sont l’enrichissement d’uranium sur le sol iranien et le refus de fermer le site souterrain d’enrichissement de Fordo. Selon le Guide suprême, qui accuse Israël d’être la « vraie menace », « Les ennemis, notamment par la bouche sale et malveillante du chien enragé de la région, le régime sioniste (Israël, Ndlr), disent que l’Iran représente une menace pour le monde ». Et « malheureusement, a-t-il ajouté, certains depuis l’Europe se précipitent pour aller chez les dirigeants sionistes-dont il est dommage de les appeler des humains-pour les flatter et ainsi ils humilient leur propre nation ». Il faisait allusion à la récente visite au Proche-Orient, notamment en Israël, du président François Hollande. La réaction de l’Elysée n’a d’ailleurs pas tardé. « Ces déclarations inacceptables compliquent la négociation à Genève. Nous souhaitons évidemment que les négociations aboutissent. Nous voulons un accord sérieux, solide et qui donne toutes les garanties », a réagi la porte-parole du gouvernement français Najat Vallaud-Belkacem

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité