Le président de la république a reçu en audience dans la matinée de ce mercredi 27 novembre 2013, le président de la cour suprême, Ousmane Batoko. Ce dernier est allé transmettre au chef de l’Etat l’invitation à présider la cérémonie d’ouverture d’un colloque international qui se tiendra au Bénin le 3 décembre prochain.
Organisé par l’association africaine des hautes juridictions francophones, ledit colloque réunira les sommités du monde judiciaire de plusieurs pays africains sur la problématique des justices africaines face à la criminalité transfrontalière. Les deux personnalités ont saisi l’occasion de cette rencontre pour échanger sur l’évolution du dossier du contentieux électoral de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib). Selon Ousmane Batoko, le retard enregistré dans le traitement de ce dossier est du à l’absence de certains magistrats partis en au stage depuis un certain temps, notamment ceux du parquet général près la cour suprême. Depuis le retour de ces derniers, le dossier connaît une accélération notoire. Une audience publique est prévue à cet effet pour ce jeudi 28 novembre 2013. Le président de la cour suprême promet tout mettre en oeuvre pour vider d’ici la fin de la semaine prochaine, ce dossier qui tient beaucoup à coeur le président Boni Yayi. Dans l’après-midi, le chef de l’Etat s’est entretenu avec les maires des communes du bassin cotonnier. Après avoir pris aux travaux du conseil des ministres de ce mercredi 27 novembre 2013 dont l’un des points à l’ordre du jour porte sur le dossier Sodeco, les maires des principales communes productrices du coton se disent mieux imprégnées de la vision du chef de l’Etat. Selon Aboubacari Sero Yerima , maire de Sinendé et porte-parole de la délégation, le processus de démocratisation entrepris par le président Boni Yayi à la Société de développement du coton (Sodeco) est une cause juste et salutaire pour l’ensemble de la communauté. S’appuyant sur l’exemple du Burkina Faso, il salue l’admission prochaine des producteurs et des collectivités locales dans l’actionnariat de cette société aux côtés de l’Etat et du secteur privé. Il encourage le président Boni Yayi dans cette mesure qui vise à protéger les producteurs et l’intérêt général. Le président Bono Yayi s’est également entretenu avec le vice-amiral d’escadre français Marin Gillier, directeur de la coopération de sécurité et de défense au ministre des affaires étrangères de France. Il est allé discuter avec le chef de l’Etat des questions de coopération et de sécurité. En fin de soirée, le président de la république a reçu une délégation de la compagnie pétrolière nigériane Orato-Petroleum Ltd. Selon Prince Arttur Eze, Pdg de ladite compagnie, les échanges avec Boni Yayi ont été très fructueux. Les blocs 5 et 6, objet de leur contrat d’exploration sont les plus profonds de la sous-région. Ce qui nécessite l’accompagnement technique de partenaires extérieurs et des technologies de pointe. Il a promis tout mettre en oeuvre pour apporter cette expertise nécessaire à la bonne exécution de leurs activités. Il promet faire jaillir sous peu du pétrole sur ces deux blocs.
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