Tunisie : faute d’accord, les pourparlers suspendus

Trouver la personnalité qui pourra conduire la transition en Tunisie. Voilà qui parait impossible pour les partis politiques tunisiens. En raison de l’incapacité des parties en pourparlers à trouver un consensus, «Le dialogue national a été mis en veilleuse et reporté sine die » selon Houcine Abassi, facilitateur des échanges.

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Ennahda, le parti islamiste au pouvoir et l’opposition sont à couteaux tirés. Deux prétendants au titre sont au cœur de cette opposition. D’un côté Ahmed Mestiri, 88 ans candidat du parti islamiste Ennahda et son allié Ettakatol. De l’autre, Mohamed Ennaceur, 79 ans, qui jouit d’un soutien fort des principaux partis de l’opposition. L’une des solutions probables pour désamorcer la tension est que ces deux hommes candidats se retirent de la course au poste principal. Le bloc de l’opposition a adhéré mais dit-il, à condition que le parti islamiste s’engage à faire de même. Chose que refuse de faire Ennahda et Ettakatol d’après Mourad Amdouni, un membre de l’opposition. Dans cette quête de consensus, sont engagés quatre grands groupes de l’échiquier politique tunisien, la centrale syndicale (Ugtt), la centrale patronale (Utica), l’Ordre des avocats et la Ligue des droits de l’Homme.

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