UAC : le Président de l’Uneb «sauvagement» poursuivi par la Police

Si la première journée de la grève de 48 heures, déclenchée par l’Uneb, a été largement suivie, les responsables de ce mouvement estudiantin n’ont pas été ménagés. En dépit du fait que le mouvement de grève ait été observé de façon pacifique, les responsables de l’Uneb, ont été malmenés, précisément le président du Bureau exécutif national, Hugues Otou, qui a été poursuivi par la Police, à la mi-journée.

Publicité

«Je venais juste d’accorder une interview aux journalistes du Héraut, quand des policiers à bord d’un pick-up, se sont sauvagement mis à me poursuivre», nous a confié le président de l’Uneb, joint au téléphone. «Ils m’ont poursuivi avec leur véhicule jusqu’à la sortie du campus, et j’ai traversé la voie inter-état avant qu’ils ne me laissent», a-t-il poursuivi. Mais, pourquoi cette chasse à l’homme, alors que le mouvement était pacifique ? «Moi-même, je ne sais pas encore», a répondu Hugues Otou. Si pour le moment la raison de cette poursuite n’est pas encore connue, on pourrait bien se demander ce qu’est devenue la franchise universitaire, pour qu’un responsable étudiant puisse être poursuivi comme un voleur, comme le décrivent certains témoins, «alors qu’il n’y a pas de casses». Aux dernières nouvelles, le président de l’Unseb section Uac, Damien Dégbé a été arrêté avec plusieurs autres étudiants non encore identifiés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité