24 heures après le point de presse du Procureur du Tribunal d’Abomey-Calavi, les Directeurs généraux de la Police et de la Gendarmerie nationales, sont montés au créneau ce mercredi 18 décembre 2013, pour apporter leurs précisions sur l’arrestation des présumés auteurs de l’agression de Martin Assogba.
Deux pistes ont, selon le Dgpn, à la lumière des résultats des explications des enquêteurs. Primo, le problème de lotissement de Houèdo-Centre, qui oppose deux camps pour qui le président de l’Ong Alcreer jouait au médiateur. Secundo, les déclarations d’audition de Martin Assogba, qui a confié avoir été la cible du nommé Gilbert Agon, présumé cerveau de l’attaque, qui a failli l’écraser au défilé organisé à Houèdo, le 1er août. Et le Dgpn, Louis Philippe Houndégnon, ajoute : «les personnes interpellées ne sont pas des personnes innocentes». Les gens de Houèdo, poursuit-il, ont «un antécédent comportemental grave». A en croire le Dgpn, rien de tout ce qui se fait pour décourager les enquêteurs de la Police et de la Gendarmerie nationales, ne va aboutir, et rien ne sera laissé au hasard. Ils sont décidés à faire la lumière sur ce dossier. Les recherches se font de manière rigoureuse, et, prévient le Dgpn, «il y aura encore des interpellations». Aussi, a-t-il conclu, leurs unités collaboreront avec la Justice pour la manifestation rapide de la vérité.
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