Après le droit de réponse de l’ambassadeur Aniambossou : Marc Kiki réagit et le contredit

Réponse du berger à la bergère. Juste après la publication du droit de réponse de l’Ambassadeur Jules Armand Aniambossou, M. Marc Kiki réagit et contredit point par point ses arguments.

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KIKI Sonagnon Marc

A Monsieur le  Directeur de Publication de la Nouvelle Tribune

Objet: mon droit de réponse suite à la publication dans les colonnes de  « La Nouvelle Tribune»  des allégations faites par Monsieur Jules Armand Aniambossou, Ambassadeur du Bénin à Paris 

Le présent document que je me fais l’obligation de vous faire parvenir relève du contentieux qui m’oppose à Ambassade du Benin à Paris.

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Bien que l’Affaire soit pendante devant les juridictions compétentes en matière de droit du travailleur, je me permettrais d’aborder son aspect journalistique afin de ne pas violer l’inaliénable droit de savoir,  des lecteurs de l’illustre quotidien que vous avez l’honneur de faire régulièrement paraître, avec tant de professionnalisme et de dextérité.

J’aborderai donc succinctement par centres d’intérêt constitués, les sujets évoqués par Monsieur Aniambossou Jules Armand:

1- De mes fonctions à l’Ambassade du Bénin à Paris

J’exerce au Poste de Paris en qualité d’Agent de Protocole chargé entre autres et principalement, de l’accueil des personnalités béninoises en mission ou en transit à Paris.

Toutes mes correspondances avec la presse, les tribunaux, et les tiers me présentent comme tel.

IL n’y a jamais eu de ma part quelque usurpation ou tentative d’usurpation de qualité comme l’Ambassadeur Jules Armand Aniambossou a tenté de le faire croire au grand Public.

2 – De Ma présence sur le sol français de Paris

Je respecte, la personne et les fonctions de l’Ambassadeur Aniambossou. Mais je suis dans la triste obligation de le contredire pour rétablir la vérité des faits.

Contrairement donc aux dires de Monsieur l’Ambassadeur J A Aniambossou,  je ne suis pas frauduleusement entré sur le territoire Français. Je n’ai pas non plus été localement recruté à Paris.

Mon collègue Bamisso Alassane et moi avons été recrutés en 2010 pour servir en France. Pour ce faire, toutes les formalités administratives requises ont été faites à Cotonou puis parachevées par un Ordre de Mission Officiel établi à la signature du Secrétaire General du Ministère des Affaires Etrangères, puis délivré le jeudi 11 mars 2010

Ce même jeudi 11 mars 2010, nous avons embarqué à bord du vol Afriqiyah  du jour et  avons atterri à Paris le 12 mars  puis, le 15 mars 2010, nous avons pris services à l’Ambassade. Nous avons été recrutés pour renforcer le Service du Protocole, précédemment en sous effectif.

3 – De la prétendue désertion du mardi 04 Juin 2013 qualifiée de «faute lourde, fait grave»

En vérité cet alibi  provient d’une disparition d’enfant.

Supposons que quelques heures avant le décollage de son avion pour une mission officielle, le  Président Obama ou le Président Yayi Boni, reçoive un coup de fil signalant à son attention la disparition  de sa fille.

Responsabilité paternelle et état émotionnelle obligeant, la mission sera annulée afin que l’homme d’Etat mette en branle tous les moyens adéquats pour retrouver sa progéniture.

Même Jésus Christ a été soumis aux mêmes contraintes quand de son troupeau,  une brebis disparut. Il laissa le reste du troupeau pour retrouver la  bête égarée qu’il ramena.

Tel était mon cas le 04 juin 2103, date de  visite présidentielle à Paris. A  22 heures, un coup de fil de mon épouse m’annonça la disparition de mon enfant de 13 ans censé être revenu des cours à 17 heures. J’ai porté cette nouvelle inquiétante au Ministre conseiller Arouna Cosme qui m’a orienté vers Monsieur l’Ambassadeur à qui je rendis compte. Instantanément Monsieur l’Ambassadeur m’a libéré de toutes autres obligations.

Puis heureusement,  cette nuit-là même, l’enfant a été retrouvé par une patrouille. Je l’ai  ensuite récupéré  au poste de police de ma localité.

Il est à signaler que l’argumentaire de l’Ambassadeur a évolué, car  juste après mon licenciement il a été propagé oralement  que le motif qualifié pour me radier de l’effectif de l’Ambassade est « manquement à la personne de l’Ambassadeur»

Puis cinq mois plus, c’est une tentative de sabotage d’une visite du Chef de l’Etat. 

Qui veut tuer son chien l’accuse de rage.

4 – Du  déni par l’Ambassadeur du caractère abusif du licenciement dont je  suis victime.

Au sujet ce dernier point, je m’impose une obligation de réserve. Le dossier étant pendant devant les juridictions compétentes.

Néanmoins l’Ambassadeur a déclaré « n’avoir pas reçu convocation de quelque instance que ce soit.

Une chose est sûre: il  aura feint d’ignorer ou de tenter de dissimuler au Chef de l’Etat les convocations du juge, cela  finira toujours par rattraper l’Etat Béninois qui y laissera beaucoup de plumes.

La première comparution de l’Ambassade est prévue pour le 23 juin 2014.

En vérité j’ai cessé service le 30 juin 2013 Puis il m’a été payé au titre de compensation de congés annuels non payés, une somme équivalente au salaire du mois de juillet 2013. Pas plus.

Il convient de rappeler à l’attention de chacun et de tous que le licenciement que Monsieur Jules Armand Aniambossou m’impose,  est non seulement  abusif mais qu’aussi, toute la procédure y afférente est viciée

Je vous prie d’accepter Monsieur le Directeur, l’expression de ma salutation distinguée. 

Kiki S Marc

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