Bénin : l’élaboration du plan de passage de l’Analogique au Numérique engagée

Les membres de la Commission nationale chargée de la migration de l’Analogique au Numérique ont tenu, en fin de semaine écoulée, un atelier d’immersion de deux jours. C’était à l’Hôtel Bel Azur de Grand-Popo. Deux jours d’immersion. C’est ce à quoi se sont adonnés les membres de la Commission nationale de migration de l’Analogique au Numérique (Cnman), les jeudi 05 et vendredi 06 décembre derniers, à l’Hôtel Bel Azur de Grand-Popo.

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Les quatre comités techniques de la Commission, se sont retrouvés pour jeter les bases du Plan national de passage de l’Analogique au Numérique. Les quatre comités en question sont : le Comité chargé du contenu et du programme, le Comité technique chargé du cadre juridique, éthique et institutionnel, le Comité chargé de la communication et celui chargé des affaires économiques et financières. Ces comités sont chargés, entre autres, de définir les différents textes et lois à prendre, pour mettre en place le cadre juridique nécessaire à l’avènement du Numérique, définir les mesures d’accompagnement, les stratégies et orientations de développement de l’Ortb, élaborer un mini-plan d’action de communication sur la réforme, réfléchir sur ses implications financières.  Selon Christian de Souza, Secrétaire permanent de Cnman, cet atelier d’immersion a aussi permis aux membres de la Commission d’adopter le format de production, le moyen de transport et le mode de diffusion.

Tenir le pari !

«Je suis particulièrement satisfait de la concentration de tous. Cela témoigne qu’on a pris conscience de l’enjeu», a déclaré le ministre de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication (Mctic). Selon lui, il faut aussi aller vers la recherche de financement. A ce niveau, deux options sont possibles. Primo, aller vers les institutions bancaires sous-régionales, et secundo chercher un partenaire technique et financier étranger. L’une des questions-clés de ce passage de l’Analogique au Numérique, est celle du statut juridique de la société de diffusion. «Pour le diffuseur, je pense à une société mixte où le Bénin est majoritaire», a indiqué le ministre Koutché à ce propos. Car, a-t-il expliqué, il faut éviter que la société de diffusion ait autorité sur ce que nous voulons diffuser, et nous traite comme des clients. Autre contribution du ministre aux travaux de l’atelier : «Il faut aussi prévoir un plan de renforcement de capacités pour les membres de la Cnman, mais aussi pour les acteurs des medias».  Convaincu que ce qu’il faut, «ce n’est pas des séminaires qui débouchent sur la théorie, mais plutôt du concret», le ministre Koutché a demandé aux membres de la Cnman de maintenir le cap. Les échéances de décembre 2014 (calendrier Cedeao) et juin 2015 (calendrier international) approchent à grands pas. En tout cas, lui, est sûr qu’aucune balle ne restera dans son camp, ne serait-ce que plus d’une seconde. Il souhaite qu’il en soit ainsi aussi pour tous les membres de la Commission.

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