« Après avoir soigneusement examiné les preuves dont je dispose et l’impact des deux retraits, je suis arrivée à la conclusion qu’actuellement le dossier de M. Kenyatta ne répond pas aux critères élevés en matière de preuves exigés à un procès » a laissé Fatou Bensouda, la procureure de la Cour pénale internationale dans un communiqué par lequel elle sollicite un report du procès du président kényan Uhuru Kenyatta poursuivit pour crimes contre l’humanité.
Après l’abdication de deux témoins attendus dans ce procès, elle a avoué manqué d’éléments d’appréciation. Le procès devrait s’ouvrir le 5 février prochain. Mais le retrait d’un important témoin et l’aveu de faux témoignages qu’a fait un autre témoin ont tourné le cours des choses, selon Mme Bensouda qui aussi déclaré qu’il est donc nécessaire qu’elle dispose de temps supplémentaires pour obtenir de nouvelles preuves, et décider si ces elles permettent à son bureau de répondre aux exigences en matière de preuves requises lors du procès.
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