La crise énergétique, qui devrait être conjuguée au passé avec la mise en service des turbines à gaz de Maria Gléta, d’après le gouvernement Yayi, à partir de cette année 2013 qui égraine ses derniers jours, s’est accentuée, surtout durant le dernier trimestre de l’année.
Les espoirs, bien grands, autour de l’exploitation desdites turbines à gaz, se sont progressivement estompés. Et ce, avec un premier évènement, enregistré au début de l’année. En effet, ce 7 janvier 2013, alors que le gouvernement procédait aux tests préliminaires pour la réception des 7 unités de production de la centrale électrique, l’accumulateur de pression de l’unité N°3 explose. Une situation qui a compromis, une première fois, la mise en service de la centrale électrique. Qui sera mise en service, plus tard, le 03 avril 2013. Mais son exploitation a été hypothéquée par la question de l’assurance. Et à ceci, s’est ajoutée la polémique du choix, entre le Jet1 et le gaz, pour l’alimentation des turbines. Durant ces polémiques, la crise a repris de plus belle. Au point où le Gouvernement a appelé au secours le N°1 des milliardaires africains, l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote. Qui au cours de sa visite au Bénin, il y a quelques mois, a annoncé la construction d’une centrale électrique de 200 MW. Pendant ce temps, le délestage s’est accentué, au cours des trois derniers mois de l’année. En somme, la « misère » des Béninois sur le plan énergétique ne s’est, aucunement, améliorée en 2013. Ce qui risque de durer encore, à l’allure où vont les choses.
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