Rencontre avec les riziculteurs du Bénin : Saka Fikara rassure du soutien des députés à la filière

Dans l’après-midi d’hier, le député Sacca Fikara et quelques-uns de ses collègues ont eu une rencontre avec le Conseil de concertation des riziculteurs du Bénin, pour se mettre au parfum des difficultés de la filière du riz au Bénin. Avec à ses côtés les députés Candide Azannaï, Bani Samari et Jonas Gbènamèto, le député de l’Union fait la Nation (Un),

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Sacca FiKara, a rencontré hier à son cabinet à Akpakpa, le Conseil de concertation des riziculteurs du Bénin (Ccr-B). Pour Houansou Noukpo Emile, Secrétaire général du Ccr-B, il est question de faire part aux députes, des difficultés qui minent la production du riz au Bénin. «On ne peut pas être producteur et stoker du riz pour que d’autres privés en profitent», explique-t-il. Et il affirme que les dons japonais en matière de riz, défavorisent la production locale. Alors, il souhaite que l’Etat consacre une partie des revenus issus de la commercialisation des dons du Japon, à la production rizicole locale. Les producteurs demandent aux députés de plaider pour leur cas auprès des autorités. Après les explications, Houansou Noukpo Emile trouve qu’ils ne se sont pas trompés de chemin. Car, les députés ont promis mener des actions de plaidoyer auprès du Pouvoir public. «On ne produit pas pour les musées, on produit pour la consommation. Et le rôle de l’Etat moderne est d’être agent markéting pour ses producteurs», a déclaré Candide Azannaï. Le député pense qu’il faut créer le désir de consommer. Alors, il préconise aux producteurs de faire de leur filière, une filière interprofessionnelle. Le député Sacca Fikara a, pour sa part, rassuré les producteurs de leur soutien. Le 17 décembre, les débats vont commencer en plénière sur le projet de Budget de l’Etat exercice 2014. Le député Fikara entend en profiter pour interpeller les ministres de l’Agriculture et du Commerce, sur la filière du riz. Mais en attendant, il a demandé aux producteurs de lui fournir des statistiques disponibles sur la production, l’importation et la consommation de riz au Bénin. Aussi, a-t-il demandé aux producteurs d’ambitionner la professionnalisation de la filière, tout en les rassurant du fait que lui et ses collègues feront tout ce qui est en leur pouvoir pour les accompagner.

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La Nouvelle Tribune

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