Route Kétou-Savè : Aké Natondé et Amos Elègbè font une réplique à l’UN

Le ministre des Travaux Publics et des Transports (Mtpt), Aké Natondé, et le Conseiller spécial aux affaires politiques du Président de la République, Amos Elègbè, ont effectué dans la matinée de ce dimanche 15 décembre 2013, une sortie médiatique à Cotonou. Objectif : rétablir la vérité par rapport à un coup de gueule de la coalition de l’opposition, l’Union fait la Nation (Un), relatif à la réalisation du projet d’aménagement et de bitumage de la route Kétou-Savè.

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 Au cours d’une conférence de presse qu’ils ont tenue le mardi 10 décembre dernier, certains ténors de l’Un s’étaient prononcés sur certains projets d’infrastructures routières, annoncés ou en cours d’exécution, initiés par le gouvernement. Selon les leaders de l’opposition, le choix des axes routiers concernés est discutable, et relève même d’une certaine démagogie. Car ils croient savoir qu’aucun bailleur de fonds n’est prêt à s’engager dans ces projets, au côté du gouvernement béninois.

«Faux !», rétorquent les conférenciers Amos Elègbè et Aké Natondé. Selon le premier, cette réaction des acteurs de l’Un, traduit leur méconnaissance du projet de société sur la base duquel le Chef de l’Etat a été réélu en 2011. A en croire le Conseiller Elègbè, ce projet d’aménagement et de bitumage de la route Kétou-Savè, qui fait objet de polémique, date de l’époque coloniale, et fait l’objet de recherche de financement depuis une trentaine d’années. Mais, c’est seulement le Président Boni Yayi qui, par son Leadership, a pu faire intéresser le Brésil, qui a accepté de réaliser cet important projet, a-t-il ajouté.

«Une fois encore, nos amis d’en face se sont trompés de cible, en déclarant que le projet d’aménagement et de bitumage de la route Kétou-Savè est du pipo», a martelé le ministre Aké Natondé. Au cours de son intervention, il a expliqué comment plusieurs éléments importants dans la réalisation du projet ont été déjà concrétisés, dans le cadre du bitumage de la route Kétou-Savè. A en croire le ministre des Travaux Publics et des Transports : «le financement, élément primordial du projet, est déjà assuré par la Banque de Développement du Brésil, d’un montant de près de 94 milliards de Fcfa ; la garantie du prêt auprès de la banque brésilienne est également assurée par la Boad ; et enfin les procédures d’acquisition et d’approbation sont déjà en cours». Toutes choses qui ont permis à Aké Natondé de conclure que ce projet est déjà une réalité, et sera terminé avant la fin du second quinquennat du Président Boni Yayi.

Du dialogue national…  

Au cours de cette sortie médiatique, le Conseiller spécial aux affaires politiques s’est également prononcé sur la dernière déclaration faite par l’Union fait la Nation (Un), au sujet du dialogue national. La formation de l’opposition a, en effet, déclaré le 10 décembre dernier, qu’elle renonce au dialogue politique qu’elle avait proposé au gouvernement. Elle soutient désormais l’idée des Assises Nationales,  soumise par le Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques.

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Après analyse de cette proposition de l’Un, Amos Elègbè a conclut que «l’Union fait la Nation et la majorité présidentielle ne parviennent pas à accorder leurs violons sur le format, le contenu et les modalités de mise en œuvre du dialogue politique tant souhaité par le Président Boni Yayi». Selon ses explications, le format que propose l’Un, met en branle toutes les Forces Vives de la Nation, comme la Conférence Nationale de février 1990. Pour Amos Elègbè, il n’est pas question d’aller à une Conférence Nationale bis, d’autant plus que les conditions historiques ne sont pas les mêmes aujourd’hui qu’en 1990. Mais, il a affirmé, pour finir, que le gouvernement reste ouvert au dialogue, et respecte les positions de l’opposition, pour l’intérêt national.

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