La Banque Ouest-Africaine de Développement (Boad) est arrivée à la conclusion selon laquelle la zone Uemoa gagnerait plus à investir dans les aménagements hydro-agricoles. C’est à la faveur d’un atelier qui s’est ouvert, lundi dernier à Lomé, qu’elle a invité ses pays membres à investir davantage, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, dans les aménagements hydro-agricoles et les réformes institutionnelles.
En effet, cette invite a été lancée lors de la présentation des résultats d’une étude d’impact socio-économique de sept projets d’aménagement hydro-agricole financés dans quatre pays membres de la Boad, à savoir le Burkina-Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal. L’objectif visé par ladite étude est d’identifier un modèle institutionnel, pour une gestion durable des projets d’aménagement hydro-agricole dans l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). La zone Uemoa disposant de 2,6 millions d’hectares de terres irrigables, alors que seulement 21% de ces terres sont effectivement aménagées.
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