La grève de paralysie générale de l’administration béninoise déclenchée par les Centrales et largement suivie cette semaine, va se poursuivre encore. Les revendications, notamment le limogeage des auteurs de la barbarie du 27 décembre dernier posé en préalable par les responsables syndicaux pour l’ouverture de toute négociation semblent ne pas avoir d’échos favorables du côté des autorités gouvernementales.
Ces dernières ne semblent d’ailleurs pas préoccupées par l’ampleur que prend le mouvement de débrayage. En effet, outre la rencontre du 14 janvier 2014 qui a d’ailleurs accouché d’une souris, plus rien n’a été fait par le gouvernement qui pourtant, clame son ouverture au dialogue. Et pis, c’est la menace de défalcation sur salaire pour fait de grève qui est brandie pour «intimider» les travailleurs. Mais cette arme gouvernementale est loin d’émousser les ardeurs des travailleurs qui ne veulent pas démordre. Et la preuve, c’est la reconduction pour la deuxième fois de leur motion de grève pour 72 nouvelles heures à compter du mardi 28 janvier prochain. Selon une source syndicale, «tant que le gouvernement ne se pliera pas aux exigences des travailleurs, il en sera ainsi toutes les semaines». Ainsi, vu la sourde oreille du gouvernement et la détermination syndicale, le bras de fer gouvernement/travailleurs semble partir pour durer. Et cela au grand dam des populations.
