La situation sociale est de plus en plus tendue au Bénin. Et la mise en exécution de la menace de défalcation sur salaire par le Gouvernement pourtant ouvert au dialogue semble la détériorer davantage.
En effet, suite à l’effectivité de la mesure gouvernementale de défalcation sur les salaires des travailleurs pour fait de grève, les grévistes ont durci le ton. Les mouvements de paralysie générale de l’administration publique ont gagné en intensité notamment dans l’Enseignement Supérieur. Préalablement de 72 heures, la grève sur initiative de l’Intersyndicale des Universités nationales du Bénin est désormais illimitée dans les universités publiques du pays. De la motion de grève signée par l’Intersyndicale, il est à noter que la grève est tacitement reconductible jusqu’à satisfaction totale des revendications des travailleurs. Lesquelles revendications sont relatives, entre autre, au «remboursement sans délai des ponctions arbitraires faites sur les salaires des Enseignants du Supérieur et la satisfaction complète des revendications soumises au pouvoir par les Confédérations et Centrales syndicales». Avec ce durcissement de ton des Enseignants du Supérieur en réponse à la mesure de défalcation, l’année académique est de plus en plus menacée. Et il urge que Gouvernement et Travailleurs reprennent langue afin que l’année académique 2013-2014 ne prenne la couleur blanche.
Laisser un commentaire