Le Congrès pour la démocratie et le progrès, parti du président Blaise Compaoré doit faire face depuis quelques heures au plus grand séisme auquel il a été soumis depuis sa création. En effet, plusieurs personnalités dont des très proches (et anciens) collaborateurs directs de l’actuel président au pouvoir.
« La démocratie ayant disparu au sein du parti au pouvoir, elle ne peut qu’être menacée au niveau national (…) Au lieu d’engager un débat préalable sur des questions controversées, nous sommes en train d’assister à des tentatives de la mise en place du Sénat aux forceps et à des velléités de réviser la Constitution en vue de sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels dans un contexte où le peuple est profondément divisé » ont déclaré les démissionnaires dans une lettre ouverte
Parmi ces personnes de grands noms de la politique nationale : Roch Marc Christian Kaboré, ancien président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo, un ex-compagnon du président Compaoré qui a ouvertement critiqué la gestion du pouvoir, Simon Compaoré l’ancien maire de Ouagadougou. Pour eux, le parti présidentiel ne donne pas l’exemple en terme de démocratie. Outre cet argument ils accusent Compaoré de vouloir modifier la constitution de son pays pour s’éterniser au pouvoir.
Troubles au « pays des hommes intègres » : Compaoré peut-il reprendre la main ?
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