Candide Azannaï raconte ses déboires avec des policiers français à Paris et accuse

Le député Candide Azannaï a fait hier, à Marina Hôtel, une sortie médiatique pour donner une réplique suite aux déclarations du chef de l’Etat, il y a quelques jours au palais de la présidence, face aux jeunes. Occasion pour ce dernier de raconter un peu ses déboires avec la police française l’aéroport de Paris.

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Selon Candide Azannai, il aurait écourté son séjour à Paris à cause du message du chef de l’Etat. Mais au moment où il arrive à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle-Paris, il aurait été l’objet de persécution sur sa personne par des policiers français. Selon ses propos hier, au cours de la conférence de presse, l’honorable Candide Azannaï a déclaré qu’il serait venu comme d’habitude au salon d’embarquement après avoir rempli toutes les formalités au comptoir de Air France. Mais au moment où on lui a dit de prendre par le couloir VIP en direction du salon d’honneur, il aurait été suivi et arrêté par quatre policiers français. «  Je devrais passer par la porte R44 et prendre le trame…lorsque je suis descendu de l’ascenseur, les quatre policiers m’ont bloqué. « Après cela, il déclare qu’il aurait été conduit dans une salle de 3 mètres sur 4 ; ces policiers ont commencé par le questionner.  » Vous avez combien ? Vous avez des armes ? On va vous fouiller« . Selon l’honorable Candide Azannaï, il aurait été déjà fouillé et ses bagages passés sous la grille de contrôle, autrement dit, il était même déjà prêt pour l’embarquement quand il a subi ces supplices et violences verbales sur sa personne, puisque déclare t-il, trois autres policiers ont rejoint le groupe, ce qui faisait au total sept policiers pour lui seul. Après les nombreuses interrogations, son passeport lui aurait été arraché. Un quart d’heure plus tard, son sac lui a également été retiré dans la salle, éventré et fouillé. Mais à leur grande surprise, rien n’a été trouvé dans le sac sauf une petite enveloppe contenant 3000 euros emportés du Benin. Finalement, après avoir décrit le film de sa persécution, l’honorable Azannaï fait signifier qu’il connaît bien la source de son malheur et que tout aurait été commandité et fomenté depuis le Bénin. Une situation que le conférencier a déplorée

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