Au cours d’une conférence de presse qu’il a organisé ce mercredi matin à Bangui, le chef du Conseil national de transition (CNT), Alexandre-Ferdinand Nguendet, a annoncé qu’il ne se lancera pas dans la course au fauteuil du président de transition de la Centrafrique.
Numéro un du pays depuis la démission de Michel Djotodia, sa candidature qui ne faisait l’ombre d’un doute dans l’esprit des centrafricains avait même commencé par alimenter la polémique. Selon certaines indiscrétions provenant de son entourage, ce n’est pas l’envie qui lui a manqué de briguer le fauteuil. Mais, jugé trop proche de l’ex-président Michel Djotodia, par certains, Alexandre-Ferdinand Nguendet, sous la pression de la communauté internationale a dû se retirer. D’après nos sources, une dizaine de noms se bousculerait déjà autour du fauteuil présidentiel. Mais les critères élaborés par le CNT risquent de disqualifier un certain nombre. Entre autres critères, on peut noter que les futurs candidats doivent avoir des casiers judiciaires vides. Ils ne doivent pas avoir participé à une rébellion armée ou à une milice ces vingt dernières années. La session spéciale du parlement provisoire, qui doit consacrer l’élection d’un nouveau président de transition a été ouvert ce mardi 14 janvier. Et selon le programme des travaux, ce n’est que le vendredi 17 janvier que sera officiellement publiée la liste finale des candidats. Le nouveau président de transition, lui, sera connu le samedi prochain, après un vote des membres du parlement.
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