Crises sociales au Bénin : l’administration générale paralysée à compter de ce 7 janvier

L’administration publique béninoise sera, à compter de ce mardi 7 janvier 2014, perturbée. Et cela sur toute l’étendue du territoire nationale pour une durée non encore déterminée. Ainsi en ont décidé les responsables des centrales et confédération syndicales du Bénin lors d’une conférence de presse organisée le lundi 30 décembre 2013 à la Bourse du Travail à Cotonou quelques jours après la sanglante répression de la marche du 27 décembre.

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 Marche pacifique organisée par les Centrales et Confédérations syndicales du Bénin pour dénoncer un certain nombre de maux dont la privation des libertés et la corruption galopante au Bénin qui a été, en dépit de l’autorisation du Maire de la ville de Cotonou, violemment réprimée par des hommes en uniforme.  Selon les Secrétaires généraux Dieudonné Lokossou, de la Csa-Bénin, Pascal Todjinou de la Cgtb, Noël Chadaré de la Cosi-Bénin, Paul Essè Iko, Cstb, Laurent Mètongnon, Fesyntra-Finances et Christophe Dovonon de la Cspib, cette paralysie générale de l’administration publique est une riposte à la «forfaiture du 27 décembre 2013». Et vise à «sauver la démocratie en liquidation par le Président Thomas Boni Yayi» qu’ils accusent, du fait de son silence, d’être le commanditaire de la sanglante répression du 27 décembre 2013.

Soulignons que cette marche a, selon les chiffres avancés par les Centrales et Confédérations syndicales, fait 23 blessés parmi lesquels 5 des Secrétaires généraux des centrales et confédérations organisatrices du mouvement du 27 décembre dernier. 

Avec cette paralysie annoncée, le dialogue social déjà comateux est définitivement enterré.  «La guerre» entre Gouvernement et Centrales et Confédérations syndicales semble désormais ouvertement déclarée. Et comme en 2012 avec la crise de l’école, l’année 2014 s’annonce également mouvementée. Pourvu que les mouvements de débrayage n’apportent pas plus de préjudices au peuple béninois déjà pris dans l’engrenage de la misère qui semble mieux partagée plutôt que la prospérité. 

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