C’est mal parti pour les négociations sur la paix en Syrie. Débutées ce vendredi 24 et ce jusqu’au 31 janvier prochain à Genève, en Suisse, ces négociations se tiennent sous l’égide des Nations Unies entre le régime d’Assad et l’opposition du Cnt (Conseil national de transition) avec bien entendu la présence de puissances comme la Russie et les Etats-Unis qui soutiennent respectivement les deux camps.
A peine les discussions ont-elles débuté que la délégation officielle syrienne menace de claquer la porte, selon la télévision d’Etat du pays. « La délégation officielle syrienne quittera Genève si des séances de travail sérieuses ne sont pas tenues demain. L’autre partie étant peu sérieuse et pas prête », a déclaré le ministre syrien des Affaires étrangères à Lakhdar Brahimi, l’émissaire de l’Onu sur la crise syrienne. L’ambition de cet émissaire avait été de réunir les représentants des deux camps (gouvernement et opposition) dans une même pièce pour une réunion qui devrait se tenir ce matin autour de 10 h. Echec. Finalement, Lakhdar Brahimi devrait s’entretenir seul avec les émissaires de Bachar al-Assad à 10 h. Il en fera autant avec ceux de l’opposition dans l’après-midi à 15 h. La pierre d’achoppement des pourparlers entre gouvernement et rebelles demeure le sort de Bachar al-Assad, actuel président syrien. L’opposition, qui le conteste, exige son départ et la mise en place d’un gouvernement de transition sans lui. Cette exigence est rejetée par le régime. On attend de voir comment la diplomatie fera parler son génie sur cette question vu la position ferme des deux camps. En plus de la question du sort d’Assad, les négociations vont porter aussi sur les mesures à prendre pour soulager les populations qui paient le prix fort de cette guerre qui dure depuis 2011.
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