L’Ong Dhpd offre le sourire aux mineurs de la prison civile de Cotonou

A l’occasion de la célébration des fêtes de fin d’année, l’Ong Droits de l’Homme, Paix et Développement (Dhpd) a procédé, le vendredi 27 décembre 2013, à la remise de vivres au profit des mineurs en conflit avec la loi et des enfants de détenues de la prison civile de Cotonou. Sacs de riz, bidons d’huile, cartons de spaghettis, de sardines et de savons accompagnés d’une enveloppe financière de cinquante (50 000) mille francs Cfa.

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Ainsi se résume le don fait le vendredi dernier par l’Ong Dhpd-Bénin aux mineurs en conflit avec la loi ainsi qu’aux enfants âgés de zéro à cinq ans vivant avec leurs mères à la prison civile de Cotonou. Pour le président de cette organisation de promotion et de défense des droits de l’homme, Constant Gnacadja, l’initiative vise à permettre à ses bénéficiaires de passer les fêtes de fin d’année dans la joie. Ainsi, rappelant que les prisons civiles de Parakou, Porto-Novo, Ouidah et Lokossa ont déjà bénéficié au cours des années antérieures de cette démarche, Constant Gnacadja a fait observer qu’en dépit de leur situation de détenus, les mineurs en conflit avec la loi et surtout les enfants de zéro à cinq ans vivant sans mandat dépôt à la prison civile de Cotonou « ont aussi le droit de fêter dans la joie ». Sous le regard satisfait des bénéficiaires, le Brigadier chef Théophile Sèhounou – représentant pour la circonstance le Régisseur de la prison- a félicité Dhpd-Ong pour son acte de générosité qui est d’autant plus salutaire et nécessaire, selon lui, qu’il s’adresse aux couches les plus vulnérables. Aussi, a-t-il invité d’autres bonnes volontés à suivre cet exemple de partage et de solidarité afin de permettre aux mineurs présents à la prison civile de Cotonou.

Plaidoyer pour 730 prisonniers graciés

Le sort des 730 prisonniers bénéficiaires de la grâce présidentielle prononcée par le Chef de l’Etat, Dr Boni Yayi à la veille de la célébration de la fête nationale le 1er août 2013 préoccupe l’Ong Dhpd. En effet, près de cinq mois après cette grâce présidentielle, les 730 détenus concernés par cette mesure continuent de croupir derrière les barreaux en raison de la lenteur administrative. Ainsi, selon les informations recueillies, le décret présidentiel qui n’a finalement été signé que récemment par Boni Yayi n’est pas encore transmis aux autorités pénitentiaires pour la libération effective des prisonniers. C’est donc consterné par cette situation désolante que le président de Dhpd-Ong, Constant Gnacadja a lancé un appel à l’endroit du Chef de l’Etat en vue des diligences nécessaires pour la libération des 730 détenus avant la fin de l’année 2013 en vue de permettre aux bénéficiaires de recouvrer la liberté d’une part, et de favoriser le désengorgement de la prison civile de Cotonou qui a excédé sa capacité de 400 détenus pour en accueillir 2087 à la date du 27 décembre 2013.

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