Première édition du Fitheafab : pour une revalorisation des valeurs endogènes dont le Fa

La première édition du festival international du théâtre du Fâ au Bénin (Fitheafab) a été officiellement lancée par les responsables de l’Association « Tohoubi Arts et Culture » au musée Alexandre Sènou Adandé de Porto-Novo le 26 décembre 2013 dernier autour du thème « théâtralité du Fâ et développement durable en Afrique : faisabilité et conséquences au Bénin autour des quatre premiers signes du Fâ Djogbé ou Gbe-Médji, Yekou ou Yekou-Medji, Woli ou Woli-medji et Di-Medji ».

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C’était sous le haut parrainage du Hounongan Tonan Alloya Vavanon Adjissin, président national de l’organisation béninoise pour le développement du Fâ (Obdefa), avec le soutien de sa Majesté Oba Adéwalé Ifalèchè l’International de la Cour mondiale du Fâ à Akpro-Missérété. Au cours de cette première édition, a laissé entendre le promoteur Rock Dah-Ahandé, étudiant en fin de formation au département des lettres modernes, il est prévu 15 spectacles de théâtre professionnel sur le Fâ en langues nationales et en français soutenu par des artistes chanteurs de renom. A en croire ses propos, c’est au cours de ses recherches qu’il a été inspiré sur comment nos valeurs endogènes sont traitées car selon lui, il manque beaucoup de communications autour  de celles-ci alors que ces valeurs regorgent de vertus incommensurables. « J’ai dit qu’il faut créer un creuset pour regrouper les acteurs culturels, des praticiens du Fâ, des chercheurs, des étudiants, des spectateurs avertis ou non du théâtre pour faire la promotion de ces valeurs endogènes–là à travers l’art et le théâtre » a déclaré Rock Dah-Ahandé. Selon ses explications, on distingue trois catégories de béninois par rapport à cette science divinatoire du Fâ, la première concerne les béninois qui construisent leur vie en s’appuyant tous les jours sur le Fâ, mais des hypocrites à leur manière qui se cachent derrière les religions importées, la seconde diabolise le Fâ et la troisième catégorie la respire tous les jours. Au terme des différents spectacles, un tableau illustrant le Fitheafab a été vendu à l’américaine à une somme de 200 milles francs CFA. Des conférences débats ont été organisées au cours de ce Festival.

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