Je crois que monsieur Martin Assogba est revenu de très loin. Parce que ce qui s’est passé n’est pas fait du hasard. C’est une tentative préméditée, programmée et ça a été loupé. Nous savons que ses discours ne plaisent pas. Ce qu’il défend n’arrange personne. Donc il faut l’éliminer comme on a éliminé certains dont les enquêtes sont toujours en cours depuis des années.
On a tiré sur un professeur d’Université dans sa propre maison. Jusqu’à ce jour on n’a pu trouver les auteurs. On a tiré sur madame Sohoundji Bernadette Agbossou, ancien ministre. Jusqu’ici, les enquêtes sont en cours. Pour Martin ils sont venus chercher des lampistes, des gens inconnus qu’ils connaissent. Et ils disent que c’est eux. Nous avons découvert en quarante -huit heures ceux qui ont attenté à la vie de Martin. Le procureur très intelligent ne pouvant pas pactiser avec le diable est montré au créneau pour démentir ça. Et depuis lors c’est silence radio. Mais, Martin est avec nous aujourd’hui. Nous ne pouvons que remercier Dieu. Mais on ne peut pas imposer à ce peuple la pensée unique. Lorsque au cours d’une rencontre avec le gouvernement nous avons évoqué le cas de Martin, on a dit que la sécurité c’est nous tous. Ce n’est pas nous tous. Nous, on a pas de fusil, c’est eux qui ont le pouvoir de sécurité. Donc ils ont le devoir d’élucider cette tentative d’assassinat programmée et préméditée. Ils ont le devoir d’identifier les vrais auteurs. Même si c’est parmi eux, pour la première fois, ils n’ont qu’à faire l’effort de les faire sortir. Martin Assogba doit être vigilant. Au lieu de rentrer à 22 heures à la maison, à 18 heures déjà il faut être chez toi.