Le Bureau béninois du droit d’auteur et droits voisins (Bubédra) se porte mal. Et les administrateurs en font une préoccupation depuis peu à travers un certain nombre d’initiatives visant à sauver l’Institution en déclin.
Ils organisent depuis quelques jours, des tournées dans le pays pour des sensibilisations. Ce jeudi 06 février 2014, ils étaient au Centre de promotion artisanale (Cpa) de Cotonou où ils ont tenu une assemblée générale avec les artistes dans le but de débattre des problèmes de leur maison commune. Laquelle maison est aujourd’hui confrontée au problème de ressources financières, en particulier, même s’il y en a d’autres. Il s’agit d’un manque de ressources financières qui a auteur, ce virus de vieille date à plusieurs facettes. C’est d’abord cette division née dans la famille des artistes par rapport au monopole de l’émission des timbres. Pour mémoire, nombreux sont ces artistes qui ne se retrouvent pas dans la gestion faite de leurs droits par le Bubédra et qui se sont retrouvés au sein d’une autre structure privée à qui ils ont fait confiance pour la gestion de leurs droits sur leurs œuvres. De l’autre côté, il y a la piraterie qui sévit. Un phénomène face auquel le Bubédra n’a, jusque-là, pas encore trouvé de solutions. Aussi, il y-a-t-il la méconnaissance du fonctionnement exacte du Bubédra de la part de bon nombre de créateurs d’œuvres de l’esprit. Tout ceci est sans nul doute, la cause de la ‘’mévente’’ des timbres au Bubédra, entraînant le manque de ressources financières déjà créé par le non payement des droits au Bubédra par les chaînes de télévision et radiodiffusion, les bars et autres exploitants des œuvres des artistes. Ceux-là à l’endroit de qui le Directeur actuel du Bubédra a toujours adressé des mots d’exhortation afin qu’ils soldent leurs dettes et envoient régulièrement leur programmation d’exploitation des œuvres. En plus de ceux-ci, l’Etat à travers le Ministère de la culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme est appelé à la rescousse pour sauver les meubles.