Le Cercle des jeunes pour l’avenir de la refondation (Cajar) est monté au créneau vendredi dernier. C’était au cours d’une conférence de presse que ces responsables ont tenu au siège du Cncb à Cotonou.
Il était question pour Bernardin Aligbonon et les siens de donner leur point de vue sur la situation sociopolitique qui prévaut au Bénin et de faire des propositions pour un apaisement des tensions sociales qui s’alimentent. Au cours de cette conférence de presse, le conférencier principal Bernardin Aligbonon a invité les partenaires sociaux, notamment les organisations syndicales actuellement en grève, à accepter la main tendue du chef de l’Etat et de son gouvernement pour l’intérêt supérieur de la Nation. Il a surtout rassuré que le Cajar reconnaît le sens de responsabilité des leaders syndicaux et donc leur capacité à éviter que leurs revendications ne soient compromises par la politique. Le Cajar s’est également intéressé à la rencontre entre le chef de l’Etat et certains mouvements de jeunes, le 27 janvier dernier. Sur ce point, en répondant à certains acteurs politiques qui ont estimé que le président a instrumentalisé les jeunes et procédé à un culte de personnalité, Bernardin Aligbonon a estimé que c’est une insulte à l’égard de la jeunesse que de penser qu’elle a été instrumentalisée du seul fait qu’elle a rencontré et échangé avec le chef de l’Etat. « Les jeunes béninois sont suffisamment responsables et ont conscience du chemin qu’ils suivent dans leur soutien au président de la République », a-t-il formulé. Le Cajar ne conçoit pas que des acteurs politiques aient déclaré que les propos tenus par le président Boni Yayi, le 27 janvier dernier, étaient attentatoires à la paix et à la cohésion nationale. « Il nous paraît nécessaire de rappeler cependant que le chef de l’Etat a toujours tendu la main à ses opposants et aux partenaires sociaux », a laissé entendre le conférencier. Pour Bernardin Aligbonon, ces acteurs politiques qui dénoncent la gestion du chef de l’Etat parlent, crient, supportent et admettent au gré de leurs intérêts. « Ils veulent se servir de la jeunesse comme monnaie d’échange politique. Nous le savons depuis longtemps et nous ne tomberons pas dans ce piège », a-t-il affirmé. Bernardin Aligbonon a rappelé que les jeunes du Cajar adhèrent toujours volontairement et unanimement aux idéaux du président Yayi. Il a par ailleurs convié ceux qui désapprouvent les propos du chef de l’Etat à ne pas faire des analyses en tenant compte de leur égo qui consiste à le faire partir du pouvoir avant le terme de son mandat.