Du souci pour les auteurs de crimes graves en Centrafrique. Le procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) a annoncé vendredi l'ouverture d'un "examen préliminaire" en prélude à une enquête sur des crimes "graves" commis en Centrafrique.
Fatou Bensouda a annoncé dans un communiqué que son bureau a pris connaissance de nombreux rapports faisant état d'actes d'une extrême violence commis par plusieurs groupes. Des crimes suffisamment graves attestés par la commission de crimes graves, susceptibles de relever de la compétence de la Cpi.
Voilà qui doit faire frémir des mains tapies dans l’ombre qui ont occasionné d’énormes atrocités dans ce pays complètement déchiré où on dénombre de multiples cas de meurtre, viol, pillage, torture et d’exploitation des enfants dans les conflits armés. Une situation tragique qui a amené le procureur Bensouda à décider d’ouvrir un examen préliminaire.
Trouble pour Djotodia
Michel Djotodia exilé au Bénin et qui se permet de construire pendant que ses concitoyens continuent de s’entretuer dans un conflit qu’il a orchestré, doit avoir peur désormais. C’est lui qui a conduit la rébellion de la Séléka, auteur du pourrissement en cours dans le pays. Après avoir conquis le pouvoir comme il le souhaitait, Michel Djotodia n’a pu contrôler la fougue de ses agents très endiablés et excessivement violents qui s’en sont pris aux chrétiens. La suite en est des centaines de milliers de morts et la division du pays versé dans un conflit à coloration religieuse. Il pourra donc faire partir des prochains clients de la Cpi à l’instar de l'ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba jugé pour