Nommé Directeur intérimaire du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), Ousmane Alèdji a reçu les témoins hier, des mains de Pascal Wanou et promet faire du Fitheb un label. Le Directeur par intérim du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), Ousmane Alédji a officiellement pris les rênes ce mardi 25 février 2014.
C’est à la faveur d’une cérémonie de passation de charge entre Pascal Wanou, son prédécesseur et lui, au siège du festival à Cotonou. Ceci, sous la supervision du Secrétaire général du Ministère de la culture, de l’alphabétisation, de l’artisanat et du tourisme (Mcaat), Eric Totah.
Dans son adresse aux deux directeurs, le Sg/Mcaat a exhorté le sortant à se joindre au ministère de la culture et aux acteurs du théâtre béninois pour la réorganisation effective du Fitheb. « La fin d’un mandat n’est pas la fin d’un combat », lui a-t-il rappelé. Ce qu’il –le directeur sortant- a reconnu. « C’est maintenant que le plus dure commence » a-t-il mentionné en dépit de son bilan en quatre ans dont il se réjouit pour avoir, à l’en croire, repositionné le Fitheb au plan international, regagné la confiance des partenaires, renforcé la dimension populaire du festival, etc. Pourtant, la nécessité des réformes en cours est soutenue entre autres, par le fait que le Fitheb a perdu sa crédibilité. Le nouveau Directeur lui, parle de l’impératif d’insuffler au Fitheb, un nouveau souffle et d’en faire un label dont tous les Béninois seront fiers. A propos, il rassure tous les professionnels du théâtre béninois de pouvoir y parvenir « si on nous donne les moyens » a-t-il précisé. Sinon qu’en ce qui le concerne en tant que Directeur par intérim, sa mission rappelée par le Sg/Mcaat, consiste à liquider les affaires courantes du Fitheb et organiser l’édition 2014 du festival avec l’appui d’un comité provisoire de supervision. Leur mandat devra prendre fin dès le dépôt de rapport ou dans tous les cas, un mois après la clôture du festival.
La réédition de l’histoire?
Il y a quatre ans et un mois, le 26 janvier 2010 précisément, Pascal Wanou prenait la direction du Fitheb en qualité de Directeur par intérim. Puis, il sera confirmé après élection. Aujourd’hui, il rend le tablier à un intérimaire. Et plus, dans des situations presque identiques. Il l’a d’ailleurs reconnu et rappelé. «Les faits se répètent » dit-il. Mais l’histoire va-t-elle se répéter ?