La Banque Africaine de développement (Bad) souhaite jouer pleinement son rôle dans le processus du développement du continent. C’est ce qui l’a motivé à octroyer 960 000 euros à l’Autorité du Bassin du Niger (Abn), dont le siège est à Niamey.
Ce financement est destiné à soutenir un programme de préparation de projets d’infrastructures à buts multiples. La réalisation de ces projets aidera à freiner la dégradation généralisée des ressources naturelles, causée par le changement climatique, à en corriger la gestion afin d’accroître la production agricole et améliorer la résilience des populations. Plus spécifiquement, cet appui financier sera destiné au financement des études préliminaires des infrastructures et à la réalisation d’études techniques, économiques, financières, environnementales et sociales. Les infrastructures prévues permettront, entre autres, de freiner l’ensablement des cours et des plans d’eaux, la dégradation des terres, des eaux, des écosystèmes et de la diversité biologique et génétique, ainsi que l’érosion des berges du fleuve Niger. L’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (Uemoa) et les gouvernements des neuf pays membres de l’ABN, dont la population totale est estimée à environ 210 millions d’habitants, sont les co-copartenaires du programme. Créée en 1964 à Niamey, l’ABN a pour mission de promouvoir la coopération entre les pays membres et d’assurer un développement intégré du bassin du Niger dans tous les domaines, notamment l’énergie, l’hydraulique, l’agriculture, l’élevage, la pêche, les transports et l’industrie. Les neuf(9) Etats membres de l’ABN sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad.