Ce vendredi 07 février 2014 l’émission Thèses et Mémoires, sur Radio Univers, il y avait comme invité AKPO Essègbèmon, titulaire d’un Doctorat unique en sciences agronomiques à la Faculté de Sciences agronomiques à l’Uac.
Avec lui, il a été question de la production de palmier à huile au Bénin. " Analyse de performance des systèmes semenciers : Le cas du palmier à huile au Bénin" c’est le thème qui a fait objet de recherche pour le Docteur Akpo Essègbèmon, ceci dans le cadre de l’obtention de son grade de Docteur. Après sa soutenance en décembre 2013, il est l’invité dans l’émission thèses et mémoires sur Radio Univers, la station des étudiants de l’Uac. Ses recherches se sont accentuées sur les systèmes semenciers, le socle même de la filière palmier à huile. A l’en croire, le système semencier est l’ensemble des organisations, des institutions et des personnes qui sont associées à la production, la transformation, le stockage et la commercialisation des semences. Le Docteur Akpo Essègbèmon a identifié les contraintes majeures du système semencier du palmier à huile suivant la perspective des producteurs, évalué la fiabilité de la qualité génétique des plants fournis aux producteurs durant les trois dernières décennies. Aussi, il a évalué les effets des pratiques de conduite des pépinières sur le développement des plantules, analysé le processus d’apprentissage conjoint par lequel les pratiques de conduite des pépinières ont été évalués. Après ses recherches, le Docteur affirme qu’avec la production de palmier à huile, le Bénin peut amorcer un développement économique. Mais avant d’arriver à cette conclusion, Docteur Akpo Essègbèmon a organisé ses travaux en sept chapitres. il constate dans ses travaux que les producteurs rencontrent plusieurs difficultés et sont aussi confrontés à la faible pluviosité dont le Bénin est victime. Il note que le palmier à huile est produit au Bénin, surtout au sud et constitue une source de richesse. Le Docteur Akpo Essègbèmon, a, au terme de ses travaux, fait quelques suggestions. entre autres, il invite à une meilleure couverture en termes de pépinières agrée, une bonne cohésion entre les acteurs pour garantir une bonne qualité du produit. Il faut noter que cette étude entre dans le cadre d’un projet dénommé "Convergences des sciences pour le renforcement des systèmes d’innovations agricoles", qui a été conduite par l’université d’Abomey-Calavi et celle de Wageningen au Pays-Bas
