Le weekend dernier, c’était dans la vallée de l’ouémé ou élèves, enseignants ont envahi les artères pour réclamer la reprise des cours dans les établissements publics et l’arrêt de la grève qui perdure. Dans la matinée d’hier dans la ville de Porto-Novo, ce fut le tour des élèves de certains établissements publics de la ville, notamment du Ceg Davié, du Ceg Agbokou, du Ceg Koutongbé et du Ceg Djègan-Kpêvi, qui ont battu le macadam dans les artères de la ville.
Ils étaient des milliers dans les rues de la capitale pour exiger l’arrêt de la grève et la reprise des cours. Ils se sont dirigés à cet effet vers le ministère des enseignements maternel et primaire pour se faire entendre de l’autorité. Leur porte-parole dira que, suite à une analyse des protestations des différentes couches professionnelles, notamment celle de l’éducation, il a fait constater que le mouvement de grève est suivi par leurs enseignants, la promenade des élèves en dehors des écoles aux heures de cours et que les devoirs composés sont effectués dans des conditions déplorables, et s’interroge sur le sort des candidats aux divers examens. Face à cette situation, le porte-parole du collectif des délégués des collèges et lycées interpelle le gouvernement, en l’occurrence le ministre des enseignements maternel et primaire, afin qu’il puisse être leur porte-voix auprès du chef de l’Etat qu’il supplie de les aider en cherchant un terrain d’entente pour des négociations meilleures. “ Notre souhait est de reprendre les cours en bonne et due forme et de ne jamais penser blanchir l’année…” a lancé le porte-parole de ces élèves. En l’absence du ministre lui-même qui n’a pas pu les accueillir, ils ont été écoutés par un membre de son cabinet qui leur a donné des conseils et que leur motion sera transmis à l’autorité.
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